Une différence devient une inégalité lorsqu'elle s'inscrit dans un système de valeurs propre à une culture. Les inégalités sont inhérentes à toute société, la « perfection » n'existant pas. Elles ont donc un certain impact sur la société elle-même, au niveau social mais aussi économique (...)
[...] Les inégalités, un facteur de croissance économique . A. L'égalité, source d'inefficacité économique. S'il n'y a pas d'inégalités, il n'y a pas de stimulation/ motivation ou de modèle vers lequel tendre meilleur niveau de vie) Système parfaitement égalitaire voué à l'échec (le système socialiste de Marx) : réussite de l'application du communisme clairement peu concluante Aucune possibilité d'élévation sociale : pas de mobilité, reproduction sociale B. Certaines inégalités très bénéfiques Théorie de Rolls: Celles qui sont justes et bénéfiques (inégalités de revenus, géographiques, de condition lorsqu'elle est choisie . [...]
[...] En revanche une situation inégalitaire ne doit pas être trop injuste ou exagérée auquel cas elle est contre-production car remettant en cause la cohésion sociale. Depuis une trentaine d'années (fin des 30 Glorieuses) on assiste à un creusement des inégalités avec une accélération en 2008 avec la crise financière. On peut se demander comment, dans un pays endetté de façon à la fois structurelle et dûe à la crise, on peut stopper ce phénomène qui met en danger l'ordre social. Jusqu'à quel point les inégalités seront supportables pour la majorité de la population? [...]
[...] Une différence devient une inégalité lorsqu'elle s'inscrit dans un système de valeurs propre à une culture. Les inégalités sont inhérentes à toute société, la perfection n'existant pas. Elles ont donc un certain impact sur la société elle-même, au niveau social mais aussi économique. Dans quelle mesure les diverses inégalités peuvent-elles être un facteur de croissance économique? Quelles sont les limites de cette relation? Pour répondre à cette question on validera tout d'abord cette thèse avant d'en montrer les nombreuses limites, afin de peser le pour et le contre. [...]
[...] Mais cet effet positif sur la croissance rencontre des limites. A. Des inégalités injustes entraînant des mobilisations, néfastes à la croissance Les mobilisations peuvent être de nature et conséquences diverses: Grèves et sabotages du travail: baisse de la production et/ou de la productivité entraînant une baisse de la production et donc une croissance limitée Manifestations: Aux effets de la grève s'ajoute la perturbation de la voie publique et par conséquent perturbe la vie de l'économie locale (commerces bloqués, personnes ne pouvant circuler pour aller travailler ) Nouvelles formes de mobilisations violentes récentes: Destruction de cultures et de capitaux locaux ou machines prise en otage de patrons chamboulant toute une entreprise et ses divers sites. [...]
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