Néo-taylorisme, Pizza Hut, division du travail, mode organisationnel du travail chez Pizza Hut, entreprise
Alors que la mécanisation augmente de plus en plus, apparait au début du XXe siècle le terme « taylorisme » venant de l'homme qui fut le 1er à mettre en pratique le principe de division du travail : Frederick Winslow Taylor.
En effet, il mit en place, au sein de son entreprise, une division verticale du travail et une division horizontale du travail. On emploie alors le terme de « néotaylorisme » lors de l'adaptation des principes du taylorisme aux contextes économique, technique et social contemporain.
Or, quelques années plus tard, lorsqu'apparait Pizza Hut en 1958, on observe une similitude entre le mode organisationnel du travail de chez Pizza Hut et les principes du taylorisme.
[...] Par certains aspects, le taylorisme s'applique à l'organisation de Pizza Hut. En effet, on retrouve dans un premier temps le principe de division verticale du travail avec les managers des enseignes qui font office d'ingénieurs d'encadrement et les employés qui font office d'ouvriers. De plus, on peut ajouter un grade à cette division verticale du travail en comptant les superviseurs qui coachent les managers et les dirigeants des enseignent. Dans un second temps, on retrouve le principe de division horizontale car les employés se spécialisent puisqu'ils acquièrent un savoir-faire propre à l'enseigne et qu'ils doivent apprendre le manuel de procédure correspondant à leur domaine de compétence ce qui revient à la spécialisation dans une tache précise. [...]
[...] Ce système organisationnel du travail permet la création d'emplois (les emplois d'encadrement et les ouvriers spécialisés), un gain en dextérité de la part des travailleurs, la limitation des temps morts, et donc une augmentation de la productivité. Il est aussi appelé organisation scientifique du travail car il repose sur l'observation des gestes des travailleurs et est qualifié de the one best way par son créateur. Cependant, ce modèle n'est pas infaillible comme le pensait A. Smith qui reconnaissait des limites à la division du travail telles que la perte de capacités intellectuelles des ouvriers et la non prise en compte du facteur humain ; ce qui entraina des crises du travail. [...]
[...] En effet, il mit en place, au sein de son entreprise, une division verticale du travail et une division horizontale du travail. On emploie alors le terme de néotaylorisme lors de l'adaptation des principes du taylorisme aux contextes économique, technique et social contemporain. Or, quelques années plus tard, lorsqu'apparait Pizza Hut en 1958, on observe une similitude entre le mode organisationnel du travail de chez Pizza Hut et les principes du taylorisme. C'est pourquoi nous pouvons nous demander si le taylorisme peut s'appliquer à Pizza Hut appartenant au secteur des services et apparaissant siècle après la création du taylorisme (supplanté par le Fordisme puis le Toyotisme). [...]
[...] Ainsi, pour motiver les travailleurs de chez Pizza Hut, les salaires ont été augmentés, et les travailleurs ont droit à un coaching à des récompenses et une possible reconnaissance (pour les mieux notés), et à la possibilité de se voir promus. Cependant le modèle du tayloro-fordisme ne suffit pas à pallier les réactions sociales des employés de Pizza Hut qui ont besoin de plus de protection sociale et de plus d'avantage. Le modèle taylorien industriel peut donc s'appliquer au secteur des services avec une certaine limite puisqu'il nécessite l'ajout de quelques principes fordistes. Mais il doit faire face aux mêmes problèmes que dans le domaine de l'industrie, notamment aux revendications des salariés. [...]
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