Histoire, faits économiques, fondements méthodologiques, Révolution industrielle, croissance, croissance économique
La croissance est fortement inscrite au XIX° siècle, pendant la Révolution industrielle. Cette croissance touche notamment l'Europe et l'Amérique du Nord.
On peut remarquer notamment que les performances de l'économie britannique entraînent une rupture majeure dans les rythmes de la croissance entre 1780 et 1860.
En effet, on remarque une forte croissance du produit national brut (PNB) en Amérique (4% de 1840 à 1910).
Parallèlement, la croissance de la production industrielle est encore plus marquée : elle est d'environ 2,5% pour l'Europe de 1830 à 1913.
[...] Cette croissance touche notamment l'Europe et l'Amérique du Nord. On peut remarquer notamment que les performances de l'économie britannique entraînent une rupture majeure dans les rythmes de la croissance entre 1780 et 1860. En effet, on remarque une forte croissance du produit national brut (PNB) en Amérique de 1840 à 1910). Parallèlement, la croissance de la production industrielle est encore plus marquée : elle est d'environ pour l'Europe de 1830 à 1913. La Révolution industrielle entraîne une explosion de la productivité, ce qui a pour conséquence une baisse des coûts de production et des prix de vente. [...]
[...] Ce qui a pour conséquence l'arrivée d'une vague d'innovations technologiques ("grappe d'innovations"). De plus, on remarque une meilleure formation, une augmentation du niveau d'éducation et donc de progrès dans la science. "La volonté de mettre la science au service de l'industrie est une nouvelle mission de l'avenir de l'humanité" Les hiérarchies sociales se font en fonction d'une échelle de rémunérations. Par ailleurs, on observe l'apparition "d'un homme nouveau" : l'entrepreneur industriel ; c'est cependant le consommateur qui est considéré comme l'acteur principal de la première Révolution industrielle. [...]
[...] En effet, il n'est pas nouveau d'observer des croissances de longues durées. Le seul élément de croissance n'entraîne donc pas la Révolution industrielle, ni ne caractérise l'originalité de l'économie du XIX siècle. Néanmoins, l'accélération de la croissance est, elle, un élément novateur qui peut être attribuer à la Révolution industrielle. On remarque en effet un indice de production qui passe de 100 à 285 entre 1700 et 1790 en Grande Bretagne, c'est-à-dire à un taux de par an ; ce qui est un changement de rythme important. [...]
[...] D'autre part penser que la révolution démographique a été une condition nécessaire et suffisante au déclanchement de la révolution industrielle est une idée fausse. Enfin, nous pouvons remarquer l'idée reçue d'un grand nombre d'économistes, que nous donne Joseph Schumpeter dans Capitalism, Socialism and Democracy : "Il est tout à fait faux de dire que l'initiative capitaliste et le progrès technique ont été deux facteurs distincts du développement constaté de la production. En fait, il s'agit là d'une seule et même entité C'est-à-dire que le rôle joué par la grande entreprise dans le processus innovatif a changer sa nature. [...]
[...] En effet, la croissance a également permis l'émergence de nouvelles classes et élites patronales. L'usine est la propriété exclusive de quelques capitalistes qui détiennent de grands profits par l'investissement de leurs capitaux. La classe de travailleurs, quant à elle, n'a plus de contrôle sur les moyens de productions. Les travailleurs louent uniquement leur force de travail moyennant un salaire. On assiste donc a une formation et mise en place du mode de production capitaliste. Parallèlement, le contexte social a été un élément permettant la création de l'environnement nécessaire à la Révolution industrielle. [...]
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