Cours de 20 pages sur Les grandes tendances du commerce international.
La croissance du commerce international a accompagné depuis le XIXe siècle celle de la production. L'évolution du commerce international a été cyclique sous l'effet des guerres ou de crises économiques. Tout au long de son évolution, ce commerce international a connu des changements, voire des mutations, quant à la nature des échanges et à ses acteurs. On est passé d'une mondialisation internationale marquée par l'importance des flux commerciaux à travers les importations et les exportations des biens, à une mondialisation globale où les firmes multinationales sont déterminantes dans la structure des échanges internationaux. Ces situations ne manquent d'affecter l'économie mondiale.
[...] Chocs pétroliers et rupture de la croissance Le début des années 70 a été marqué d'abord par la crise du dollar, en tant que principale monnaie internationale, qui n'est plus convertible en or comme auparavant. Mais c'est le premier choc pétrolier qui constitue un évènement sans précédent dans l'histoire du commerce international. Ainsi, à la mi-octobre 1973, l'ensemble des treize membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'accorde pour augmenter en même temps le prix du pétrole brut de 70% ; en décembre 1973, intervient une nouvelle augmentation de 130%. En quelques mois, le prix du baril de pétrole passe ainsi de 2 à 14 dollars. [...]
[...] Les données statistiques sur les IDE et en provenance de l'étranger sont appréhendées au niveau de la balance des paiements qui est un document comptable retraçant les relations commerciales et financières entre les résidents et le reste du monde. Progressivement, la firme multinationale organise un réseau international, de conception, de production, d'assemblage et de commercialisation de ses produits. Les relations entre les filiales et la maison mère au niveau international donnent lieu à un commerce international intra-firme. Les relations avec d'autres firmes développent un commerce inter-firmes, lié à l'approvisionnement en matières premières, à la fabrication de certaines pièces, à l'assemblage ou bien à la commercialisation du produit final. [...]
[...] En réalité, une grande confusion règne aujourd'hui quant aux objectifs et quant aux moyens des politiques publiques nationales. Le champ des IDE est déterminé par des stratégies industrielles et financières d'entreprises. C'est par rapport à celles-ci que les politiques publiques seront conduites à s'adapter, d'avantage qu'elles n'auront la possibilité de prendre des initiatives indépendantes. Le grand problème est de savoir si les politiques économiques (industrielle, monétaire, budgétaire, etc.) gardent leur pertinence et leur efficacité dans une économie largement ouverte et globalisé. [...]
[...] La croissance du commerce international est en général de 4 points supérieure à celle de la production. Cette situation de croissance exponentielle de la production et de l'échange international permis à tous les pays développés d'assurer le plein emploi. Plusieurs pays ont été contraints même de recourir à la main d'œuvre étrangère pour faire face à une carence à niveau notamment dans certaines branches d'activités, comme les secteurs du bâtiment, de l'industrie automobile, l'agriculture, etc. Il faut souligner qu'après la période de ruine et de déclin du commerce international, du fait des guerres et de la crise de 1929, les pays développés vont s'efforcer de reconstruire leurs économies sur de bases solides à travers la coopération et la coordination en matière économique. [...]
[...] Le monde émergent de la globalisation est-il un monde indifférent aux ancrages territoriaux de ses acteurs ? Plusieurs arguments sont avancés pour refuser l'idée d'indifférence territoriale et montrer le rôle croissant des interactions territoriales dans la compétitivité des firmes et des économies. L'ancrage territorial des firmes n'est pas seulement une rigidité à réduire et constitue, dans de nombreux cas, un atout crucial pour plusieurs raisons. Michaël Porter développe ce thème à propos de l'ancrage des firmes. Il met en avant quatre facteurs reliés entre eux (le losange de la compétitivité) : l'existence d'une concurrence stimulante qui empêche les firmes de s'endormir ; l'existence d'un marché suffisamment large et sophistiqué ; l'existence de facteurs de production complexes et spécialisés (en particulier du point de vue des compétences humaines et des infrastructures techniques) ; enfin, la présence d'un tissu de relations denses entre les acteurs (fournisseurs, clients, centres de recherche, etc.). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture