D'après MAROIS (1982), les mesures prises par les autorités monétaires françaises en 1989 ont abouti à la disparition complète du contrôle des changes, qui a été appliqué d'une façon constante depuis la dernière guerre, avec une éclipse restreinte en 1967-1968.
De ce fait, le trésorier international est entièrement libre de couvrir ou de ne pas couvrir ses opérations en devises. Selon les caractéristiques de celles-ci, il peut adopter une politique globale sur l'ensemble d'un chiffre d'affaires en devises, ou une politique spécifique à chaque opération, lorsque celles-ci sont par exemple peu nombreuses et d'un montant unitaire élevé. Dans chaque cas, il peut opter entre trois solutions : couverture totale (100%), couverture partielle (à hauteur d'un certain niveau ou d'un certain pourcentage) ou non-couverture.
Comme l'indiquaient J.Klein et B.Marois, 1996, « une politique de non-couverture se justifie essentiellement lorsque l'activité internationale est marginale par rapport au chiffre d'affaires global de l'entreprise. Dans ce cas, l'enjeu du risque est considéré comme inférieur au coût de la mise en place des procédures de gestion du risque. La couverture systématique, quant à elle, n'est pas forcément la plus économique : le coût associé à une telle politique peut être déraisonnablement élevé (report sur une devise forte à l'importation, ou déport sur une devise faible à l'exportation). Il faut donc prendre en considération le rapport risque encouru/coût de la couverture avant d'opter (ou non) en faveur de la couverture systématique ».
[...] La gestion du risque de change 1. Les politiques de gestion du risque de change : D'après MAROIS (1982), les mesures prises par les autorités monétaires françaises en 1989[1] ont abouti à la disparition complète du contrôle des changes, qui a été appliqué d'une façon constante depuis la dernière guerre, avec une éclipse restreinte en 1967-1968. De ce fait, le trésorier international est entièrement libre de couvrir ou de ne pas couvrir ses opérations en devises. Selon les caractéristiques de celles-ci, il peut adopter une politique globale sur l'ensemble d'un chiffre d'affaires en devises, ou une politique spécifique à chaque opération, lorsque celles-ci sont par exemple peu nombreuses et d'un montant unitaire élevé. [...]
[...] Marteau, Options de Change : stratégies de couverture et gestion d'un livre d'options Pour ce point, le lecteur intéressé peut se reporter à B.Marois, O. Seigneur, op. cit., p.145. [...]
[...] Les mesures prises début 1989 confèrent aux entreprises l'entière liberté de la gestion de leurs opérations en devises. Pour une analyse complète de ce sujet, consulter MAROIS B., SEIGNEUR O., Risque de change et gestion de trésorerie internationale, 2e éd., Dunod SIMON Y. et JOFFRE P., Encyclopédie de Gestion, l'article de Bernard MAROIS «Trésorerie internationale p.3438. Tome3, 2e édition , Economica 1997. Voir Yves Simon et Patrick Joffre, l'Encyclopédie des marchés financiers l'article de D. [...]
[...] Dans ce cas, l'enjeu du risque est considéré comme inférieur au coût de la mise en place des procédures de gestion du risque. La couverture systématique, quant à elle, n'est pas forcément la plus économique : le coût associé à une telle politique peut être déraisonnablement élevé (report sur une devise forte à l'importation, ou déport sur une devise faible à l'exportation). Il faut donc prendre en considération le rapport risque encouru/coût de la couverture avant d'opter (ou non) en faveur de la couverture systématique L'autre volet d'une politique de change concerne plus particulièrement les entreprises disposant d'établissements permanents à l'étranger. [...]
[...] Le rapport coût/bénéfice est un critère de décision important. Les achats d'options impliquent, par exemple, le paiement de primes parfois élevées, mais ils permettent de réaliser d'importants gains de change si la monnaie évolue favorablement, alors que les contrats à terme ont un coût faible (commission de transfert) mais n'offrent aucun espoir de gain supplémentaire. La gestion des options de change peut devenir assez lourde et complexe, dans la mesure où elle suppose une surveillance en continu et le recours éventuel à des logiciels sophistiqués et coûteux. [...]
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