On peut racheter une entreprise contre le gré de ses dirigeants en ayant recours à une OPA hostile. Dans ce cas là, les actionnaires vendent leurs parts de la société à un nouvel acquéreur sans le consentement de la direction de l'entreprise. L'acheteur se retrouve donc en possession de la société, sans l'accord de ses dirigeants.
Cependant, « sociétés cibles », c'est-à-dire les sociétés visées pas une OPA hostile, ont quelques moyens de défense, comme par exemple tenter de convaincre les actionnaires de ne pas vendre (...)
[...] Par exemple, le distributeur Carrefour a de grandes difficultés à s'imposer aux Etats-Unis, par son propre développement, et ses propres moyens Afin de dépasser ces problèmes d'implantation à l'international, les firmes décident donc de se rapprocher d'autres, afin d'étendre ainsi leur activité et de toucher une plus grande part de marché. D‘une part, la croissance externe de l'entreprise permet de conquérir un nouveau marché, inaccessible par le simple développement interne de l‘entreprise. De plus, les opérations de concentration ont donc pour objectifs d'éliminer la concurrence, en faisant fusionner des firmes de même secteur. Ainsi, elles accroissent leur pouvoir de marché. De plus, ces opérations de concentration permettent l'augmentation de la production, et ainsi la possibilité de réaliser des économies d'échelle. [...]
[...] - En Septembre 2008, le plan social suite à la fusion Alice/Iliade a mis à mal près de 410 employés, qui se sont retrouvés licenciés sans préavis. - De plus suppressions de poste suite à la fusion SFR/Neuf Cégetel en 2008 surtout dans le secteur du télémarkéting (opérateurs téléphoniques, hotline ) ont été recensées. Explications relatives à la suppression d'emplois. Après une fusion, de nombreux postes deviennent obsolètes. Par exemple, une entreprise qui possédait un service comptabilité, qui s'associe à une nouvelle entreprise (disposant naturellement d'un pôle comptabilité), se trouvera avec beaucoup plus de comptables qui ne lui en faut. [...]
[...] MÉMO Les fusions-acquisitions Le développement des fusions Rappel : La majorité du capital suffit à la détention totale d'une société. Les différentes offres : OPA et OPE. On peut racheter une entreprise contre le gré de ses dirigeants en ayant recours à une OPA hostile. Dans ce cas là, les actionnaires vendent leurs parts de la société à un nouvel acquéreur sans le consentement de la direction de l'entreprise. L'acheteur se retrouve donc en possession de la société, sans l'accord de ses dirigeants. [...]
[...] - La forte croissance des années 1997-2000 a entraîné une hausse des fusions d'entreprises, et donc ainsi des transactions, - Le krach de la bourse en 2001 explique la chute des fusions d'entreprises, et par conséquent, des transactions . On rappelle que les fusions acquisitions sont contrôlées par la haute autorité de la lutte contre les fraudes à la concurrence. En effet, trop de concentration dans un secteur nuit à la liberté d'entreprendre, car réduit la possibilité de rentrer sur un marché pour certaines entreprises en créant des monopoles. [...]
[...] Une opération de fusion-acquisition peut poser divers problèmes. Tout d'abord, réunir des équipes de deux entreprises différentes, implique la réunion de deux cultures d'entreprises deux façons de travailler, qui mettent souvent du temps à s'harmoniser. Puis, les synergies c'est-à-dire les suppressions d'emplois inutiles afin de maintenir le cours des actions, promises aux actionnaires, sont souvent difficiles à effectuer. Intérêts Mais la croissance externe, c'est-à-dire la réalisation de fusions- acquisitions est néanmoins préférée. En effet, la croissance interne est encore plus difficile a effectuer, car s'implanter directement sur un marché étranger est une lourde tâche. [...]
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