L'amélioration des performances de la croissance française est un thème fort d'actualité. Il part d'un constat statistique d'une faiblesse relative de l'économie française sur l'indicateur « taux de croissance du PIB » (environ 2 %). Ce bilan médiocre est renforcé par le fait que l'économie mondiale a connu une croissance exceptionnellement élevée (autour de 4,5 %) pendant cette période, que d'autres pays industrialisés, européens ou non, s'en tirent beaucoup mieux (...)
[...] La France peut-elle espérer plus de croissance économique ? Commençons par rappeler la définition : la croissance de l'économie nationale désigne, selon la définition traditionnelle de F. Perroux, l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels. La croissance est un phénomène quantitatif qui se mesure par l'évolution du produit intérieur brut en volume à prix constants. L'amélioration des performances de la croissance française est un thème fort d'actualité. [...]
[...] La théorie de la croissance endogène (cf. chapitre a montré l'importance des investissements en capitaux générateurs d'externalités positives pour l'économie prise dans son ensemble investissements en infrastructures, en capital humain, en recherche-développement. Dans les conditions de concurrence internationale, l'économie française ne peut croître à un rythme élevé que si elle se montre capable d'innovations. Les études menées par les auteurs du rapport montrent que, finalement, ce sont les investissements dans l'enseignement supérieur qui se révèlent les plus productifs. Transition : Même si elles s'annoncent difficiles, ces réformes reçoivent un écho favorable auprès de personnalités engagées dans les affaires publiques. [...]
[...] Mais les contraintes imposées par la convergence, elle- même renforcée par le Pacte de stabilité et de croissance (traité d'Amsterdam, 1997), limitent singulièrement l'efficacité de cet instrument. Si récemment le dispositif répressif du PSC a été assoupli, le dispositif préventif quant à lui, été renforcé désormais, chaque État doit s'engager dans un programme pluriannuel d'assainissement de ses finances publiques et la règle d'or qui permettrait à un État d'augmenter ses investissements sans être tenu de les financer par l'impôt n'a toujours pas été adoptée. [...]
[...] [ ] Je veux faire gagner à la France ce point de croissance qui nous manque. (N. Sarkozy septembre 2007) En France, un large consensus s'est formé pour une croissance plus forte allant de Laurence Parisot, présidente du Medef, principal syndicat patronal, au keynésien Jean-Paul Fitoussi, directeur de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). Ces déclarations peuvent être liées également à l'ambition européenne pour la décennie la fameuse stratégie de Lisbonne. Enjeux : pourquoi est-il important de viser une amélioration sensible de la croissance à moyen terme de l'économie française ? [...]
[...] D'où l'appel à des réformes structurelles pour débloquer ces verrous qui restreignent la croissance. Afin de mieux profiter des potentialités offertes par la dynamique de la construction européenne dans un grand marché intérieur, ainsi que par la mondialisation tirée par le développement des pays émergents, le rapport préconise une déréglementation sur tous les marchés : flexibilité accrue sur le marché du travail et stimulation de la concurrence sur le marché des biens. Le rapport ne s'arrête pas à ces mesures libérales : il étend ses préconisations à un redéploiement de l'action publique en faveur de l'innovation. [...]
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