Le taux de change est défini comme le prix de la monnaie d'un pays exprimé par rapport à la monnaie d'un autre pays. Il existe un taux de change au comptant pour les transactions immédiates et des taux de change à terme (2, 30, 90 jours) pour des transactions reportées dans l'avenir. Ils reflètent les anticipations des acteurs sur l'évolution future des changes. Le taux de change aujourd'hui est fortement lié au niveau attendu du taux de change futur...
[...] Mais cette baisse est assez logique en période de récession. Et l'économie américaine est officiellement en récession depuis mars 2001. S'il y a une reprise de l'activité rapide, il y aura certainement stabilisation de l'investissement. En revanche, ce qui peut nourrir l'inquiétude provient de l'évolution du déficit public, de l'Etat. En matière d'épargne, il y a l'épargne publique et l'épargne privée. Quand l'Etat a un budget en excédent, il y a épargne publique, quand le budget est en déficit, c'est une désépargne, voire un endettement. [...]
[...] L'endettement public finit ainsi par toucher la parité de la monnaie. L'apparition d'un déficit public aux Etats-Unis est un facteur d'appréciation du dollar et donc d'aggravation du déficit des paiements courants. [...]
[...] Soit à l'arrivée un déficit de la balance courante de 393,4 milliards de dollars. Ce qui représente du PIB. Est-ce inquiétant ? Pour 2002, il est probable que le solde franchisse les du PIB. Or c'est un peu un seuil critique. Les études sur le financement de la balance des paiements montrent que les pays qui ont un déficit dépassant les du PIB ont un scénario d'ajustement passant par une dépréciation du change, une inflation accélérée et un déclin de la demande intérieure. [...]
[...] A long terme, il faut tenir compte de l'ajustement du niveau des prix. En réécrivant la relation précédente nous avons : Le niveau des prix est proportionnel à la quantité de monnaie. Pour les monétaristes, à LT, une hausse permanente de l'offre de monnaie n'agît que sur le niveau des prix et laisse inchangées les variables réelles et Y). Une hausse de la masse monétaire ne provoque que de l'inflation (il y a davantage de monnaie pour acheter la même quantité de biens) et une dépréciation de la monnaie par rapport aux autres devises. [...]
[...] L'offre excédentaire de monnaie est inflationniste et la monnaie se déprécie. Remarque : Cette analyse à long terme produit des conclusions opposées à celles d'une analyse de court terme sur les effets d'une variation de r. Un accroissement de la production entraîne une hausse de la demande de monnaie (relation une déflation et une appréciation de la monnaie nationale. Remarque : Cette analyse est à LT et tous les marchés s'ajustent. A court terme, en situation de forte croissance économique, on craint plutôt des risques d'inflation en raison de frictions sur les marchés de biens et de facteurs. [...]
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