La flexibilité du travail est le libre fonctionnement du marché du travail. La flexibilité du travail a deux dimensions : la flexibilité interne et externe. La flexibilité interne est celle au sein de l'entreprise où les salariés ont des contrats protégés, c'est donc une flexibilité dans la nature de l'emploi alors que la flexibilité externe est la modification du volume de l'emploi en fonction des besoins, le contrat du salarié y est précaire et l?embauche facile. Le chômage correspond à l'ensemble des actifs sans emploi et en cherchant un activement. Il existe trois différentes sortes de chômage : le chômage frictionnel, conjoncturel et structurel.
Aujourd'hui, plus de 90% des emplois salariés sont des contrats à durée indéterminée (CDI) en France cependant il y a désormais davantage de contrats à durée déterminée (CDD) créés en France que de CDI.
[...] Les emplois précaires peuvent entraîner du chômage puisque les emplois peu protégés sont les premiers à être supprimés en cas de restructuration de l'entreprise. En 2001, cela a provoqué la suppression de 100 000 emplois d'intérimaires. Les CDI ne sont pas davantage rompus alors qu'il y a de plus en plus de fin de contrat en ce qui concerne les emplois précaires.
La flexibilité externe du travail peut même exclure certains salariés de toute formation ce qui provoque du chômage puisque dans de nombreux cas, les salariés sans qualification ne trouvent pas d'emploi.
Le flexibilité du travail entraîne une précarité des revenus donc une baisse de la demande or ce sont les salariés les plus modeste qui consomment le plus. Le sentiment d'insécurité lié à la précarité de l'emploi renforce cette baisse de la demande. (...)
[...] Cette précarité peut nuire à l'emploi. La protection peut néanmoins également affecter l'emploi bien que les pays beveridgiens scandinaves aient une forte protection et un faible chômage. La hausse du sous-emploi avec la hausse de la précarité ont créés le phénomène appelé halo du chômage c'est-à-dire les individus se retrouvant très proche du chômage bien qu'ils exercent une activité rémunérée. [...]
[...] La flexibilité du travail lutte-t-elle contre le chômage? La flexibilité du travail est le libre fonctionnement du marché du travail. La flexibilité du travail a deux dimensions : la flexibilité interne et externe. La flexibilité interne est celle au sein de l'entreprise où les salariés ont des contrats protégés, c'est donc une flexibilité dans la nature de l'emploi alors que la flexibilité externe est la modification du volume de l'emploi en fonction des besoins, le contrat du salarié y est précaire et l‘embauche facile. [...]
[...] Cela permet donc de limiter le chômage des plus de 50 ans mais les seniors appartenant au marché externe du travail se retrouvent exclus. C'est pourquoi les chômeurs de plus d'un an sont huit fois plus nombreux en Grèce qu'aux Etats- Unis. Cette réglementation peut expliquer en partie la crise grecque actuelle ce qui a entraîné un chômage très élevé. La flexibilité semble alors tout à fait propice au plein-emploi cependant cette théorie connaît des limites. Nous allons maintenant voir que la flexibilité nuit à l'emploi puis que la réglementation et l'emploi peuvent coexister. [...]
[...] La flexibilité du travail sauvegarde donc et crée même des emplois alors que la protection pénalise l'emploi. Selon la théorie libérale, pour diminuer le chômage, il faut atténuer le salaire minimum et les minima sociaux, assouplir la législation, augmenter les échelles de salaires et libérer le temps de travail. Selon les libéraux, ces mesures assure le plein-emploi. Les libéraux considèrent le travail comme une marchandise et ainsi, la rencontre entre l'offre et la demande va fixer un salaire d'équilibre. Ce salaire d'équilibre sera le salaire permettant une offre égale à la demande de travail et donc permettre le plein-emploi. [...]
[...] Pour y répondre, nous verrons d'abord que la flexibilité du travail lutte contre le chômage puis nous étudierons comment la flexibilité du travail peut provoquer du chômage. Dans une première partie, nous verrons que la flexibilité crée de l'emploi puis que la réglementation pénalise l'emploi. La flexibilité du travail permet de sauvegarder des emplois en évitant l'externalisation d'une partie des salariés et des activités : la flexibilité interne permet d'éviter le chômage grâce à un assouplissement du travail au sein de l'entreprise, par exemple en annualisant les heures de travail, en développant la formation professionnelle et en facilitant la mobilité intra et inter établissement. [...]
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