Le financement de l'économie - publié le 28/04/2014

Thèmes abordés

Financement de l'économie, besoin de financement, circuits de financement, liquidité, déficit budgétaire

Résumé du document

Les entreprises ont besoin de liquidités pour financer leurs activités courante : payer les salariés, fournisseurs ou encore les charges sociales ; ainsi que pour leur investissements (achat de locaux, de machines…). L'état quant à lui doit rembourser son déficit budgétaire. Les entreprises et l'état sont donc des agents à besoin de financement.

Extraits

[...] Les entreprises et l'état sont donc des agents à besoin de financement. Même, s'il leur arrive d'emprunter (prêt immobilier ou à la consommation), les ménages ont globalement des revenus supérieurs à leurs dépenses, ils sont donc en mesure d'épargner, épargne qui peut être prêtée à ceux qui en ont besoin : ce sont des agents à capacité de financement. II) Les circuits de financement Les entreprises ont la possibilité de financer elle mêmes leurs investissements grâce à leurs ressources internes ; on parle alors d'autofinancement. [...]

[...] Le circuit de financement mettra en rapport prêteur et emprunteurs, il peut être direct ou indirect. II.1. Financement indirect C'est un circuit ou les institutions financières servent d'intermédiaire entre les agents, en collectant des fonds sous la forme de dépôt et en les utilisant sous forme de crédits. Il n'y a aucun lien juridique entre ceux qui déposent les fonds et ceux qui les empruntent. On parle d'économie d'endettement lorsque le financement de l'économie est assuré principalement par le crédit bancaire, c'était le cas de la France jusque dans les années 1990. [...]

[...] On parle de financement direct ou désintermédié Si les entreprises trouvent la majorité de leur financement sur les marchés financiers on parlera d'économie de marché. C'est la situation de la France aujourd'hui, cela s'explique par les innovations financières sur les marchés, dont voici les trois principales : - La dématérialisation des titres : une action ou une obligation n'engendre plus nécessairement un support papier pour chaque titre, aujourd'hui c'est plutôt une ligne dans les comptes de la société indiquant le titulaire des parts et le nombre détenu. [...]