Thème 1 : capitalisme,
Thème 2 : consommation et inégalités,
Thème 3 : état régulateur,
Thème 4 : les grands courants de pensée économique
[...] Il mature enfin en devenant un capitalisme financier, où les actionnaires des entreprises cotées deviennent des acteurs-clefs du capitalisme moderne. Ce dernier se focalise sur les flux financiers mondialisés, facilités par les marchés boursiers dans leur recherche des meilleures opportunités de placement et de plus-value. C'est cette incarnation du capitalisme qui a généré la crise financière de 2008, et a entraîné la récession mondiale de 2008-2009 dont les effets se font sentir jusqu'à nos jours. L'intégration des marchés financiers partout dans le monde a amplifié les effets de la crise des subprimes et a permis leur propagation partout dans le monde. [...]
[...] – État-gendarme : Ce dernier dispose du monopole de la violence légitime (Weber) et s'appuie sur un appareil bureaucratique pour faire respecter ses lois, notamment la sécurité des biens et des personnes. Son intervention dans la sphère économique est minimale. – L'État-providence : Ses fonctions sont économiques, il intervient dans la production de biens et services, et redistribue les richesses créées en levant des impôts pour financer ses transferts sociaux. L'État-providence est emblématique des Trente Glorieuses, et ses limites à renouveler la croissance et résorber le chômage durant les années 1970 ont revigoré les idées libérales. [...]
[...] Néanmoins, la structure de marché exacerbe les inégalités entre agents économiques, soit à travers leurs dotations initiales respectives, ou la contribution de chaque agent à la production. Les inégalités peuvent également être exacerbées par des phénomènes de consommation ostentatoire (Veblen). À cette répartition primaire des richesses s'ajoute une redistribution secondaire, qui est le fruit d'une volonté de l'État de limiter les inégalités, d'abord pour des activités comme l'éducation et la santé, ensuite vers des activités plus diverses, créant ainsi l'État-providence. L'École de la Régulation l'appelle le Compromis fordiste. [...]
[...] L'économie historique - Cliométrie : Une approche mêlant histoire et techniques statistiques North & Fogel (1993) offrent de démontrer les principes d'économie néoclassique avec des études statistiques, et se libèrent de toute considération morale. Cours néo-keynésiens et économie morale ont) Courant néo-keynésien : la crise financière a engendré un intérêt renouvelé pour les idées de Keynes, notamment à travers la politique monétaire non conventionnelle adoptée depuis. L'économie morale prônée par Sen (1998) et Yunus (2006) appellent à prendre en compte des facteurs négligés par l'économie classique, notamment le cadre institutionnel. Sen préconise une économie prenant en compte des dimensions sociales. [...]
[...] Ce dernier est un système économique basé sur les principes suivants : – Propriété privée des moyens de production : les agents économiques détenant le capital sont considérés producteurs. – Marché décentralisé d'échanges économiques : les producteurs entrent en concurrence pour vendre leurs biens en tirant profit de leurs talents et de leur esprit d'initiative. – La recherche et l'accumulation du profit par les producteurs, motivant leur comportement concurrentiel. Thème 1 : Capitalisme : principes et historique. Le système capitaliste suppose l'existence d'un cadre juridique protégeant la propriété privée, sous la forme d'un État imposant de ces lois. [...]
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