Il s'agit d'une fiche de révision d'économie récapitulant les principaux points du partage de la valeur ajoutée (répartition des revenus, lien partage de la VA et croissance du PIB, partage du profit), réalisée dans le cadre d'une conférence de méthode sur le campus caennais de Sciences Po Rennes.
[...] Entre 1949 et 1973, le taux de marge des sociétés non financière s'élève à environ de la VA (avec là encore, quelques variations au cours de la période). Dès 1973, cette part des salaires dans la VA augmente, passant de en 1973 à de la valeur ajoutée des société non financières en 81-82. A partir des années 80 va alors s'opérer un inversement des tendances : la part des salaires dans la VA va diminuer, pour atteindre de la VA en 1990. [...]
[...] Le salaire était donc faible. Ce dernier a cependant eu tendance à augmenter à mesure que celui du blé s'envolait (à causes de terres de moins en moins fertiles = blé plus cher). Si le coût du blé augmente, celui du coût du travail augmentera également. La part des salaires a donc augmenté, au détriment de celle des profits qui diminuera fortement. Loi des rendements croissants : Lorsque l'on augmente la quantité d'un facteur de production (l'autre restant fixe), on constate que : - dans un premier temps la productivité marginale de ce facteur augmente, c'est la phase des rendements marginaux croissants -dans un second temps la productivité marginale diminue, c'est la phase des rendements marginaux décroissants Le principe de population de MALTHUS : MALTHUS prédit mathématiquement que sans freins, la population augmente de façon exponentielle ou géométrique (par exemple : ) tandis que les ressources ne croissent que de façon arithmétique ( Il en conclut le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins de limiter la croissance de la population. [...]
[...] Donc partage de la VA axée sur le facteur K peut ê stimulatrice de la croissance du PIB si profits épargnés mais pas à outrance. Un partage de la VA d'avantage axé sur la rémunération du facteur T peut également stimuler la croissance du PIB part des salaires + rémunérée = incitation à la consommation car PA accru et donc conso qui augmente et donc relance éco du pays augmentation PIB. Or si trop grande part de la VA dirigée vers les salaires, constitution d'une épargne de la part des travailleurs et donc conso qui baisse croissance moindre du PIB. [...]
[...] Enjeux d'une hausse de la part du profit incitation à l'intéressement / l'autofinancement des entreprises / financement interne. Partage des profits peut se répartir en 3 tiers financement des investissements, profits distribués et participation ou intéressement des salariés. Limites : substitution intéressement et salaires assez complémentaires à court terme mais à plus long terme, une substitution de l'intéressement par les salaires s'effectue. Mesure statistique de la VA et de son partage : les problèmes méthodologiques De nbx déterminants permettent de mesurer le partage de la valeur ajoutée : Les plus évidents : Le progrès technique (ainsi que la fonction de production) détermine le partage de la VA, le coût des différents facteurs T et leur mobilité et donc le coût réel du l'énergie intervient également dans le partage de la VA (prix de l'énergie qui peut influencer le partage de la le pouvoir de marché des entreprises (cadre de concurrence monopolistique). [...]
[...] 1990's = réinversement de la tendance et augmentation du profit des entreprises dans le partage de la VA jusque dans les années 2000. 2008 crise des subprimes = augmentation de la rémunération de la part salariale et baisse profit dans la rémunération du K. Enjeux et limites de l'évolution de la hausse / baisse de la part du profit : Enjeux du partage de la part du profit dans la VA : Si faible part du profit dans l'EBE compensation par une hausse de la part des dividendes et de l'actionnariat, plus faible croissance de l'entreprise sur le court terme. [...]
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