Il s'agit d'une fiche de révision d'économie récapitulant les principaux points de l'Euro (gains micro et macroéconomiques, zone monétaire optimale, dépréciation de l'euro, monnaie internationale, système monétaire « multipolaire »), réalisée dans le cadre d'une conférence de méthode sur le campus caennais de Sciences Po Rennes.
[...] Se référer à la Courbe en J. - Comparaison France / Allemagne : France a intérêt à gagner en compétitivité hors prix comme l'Allemagne, et pas à parier sur un euro faible (miser sur innovation, RetD, IA . N'a pas forcément fait les meilleurs choix politiques : laissé mourir un tissu industriel, disparition de main d'œuvre qualifiée avec du savoir-faire. La France avait de l'avance dans l'IA, mais évolution à l'inverse de l'Allemagne où l'on a dévalorisé la technique, l'industrie et les brevets, évolution du système scolaire qui n'est pas en faveur dans ce système-là - L'euro, monnaie internationale ? [...]
[...] Toutes ces fonctions sont liées et ont tendance à se renforcer l'une l'autre. Ce qui rend la tâche d'autant plus difficile pour les prétendants qui souhaitent remplacer la monnaie dominante : il faut pouvoir s'imposer mondialement sur de nombreux tableaux. Avantages : « Privilège exorbitant » = la monnaie internationale est peu exposée aux risques de change, elle subit peu les situations de fluctuation, l'euro peut mettre des titres de dette pour des investisseurs étrangers à des taux d'intérêt faibles (car c'est une monnaie sûre). [...]
[...] D'un côté, l'euro a protégé les pays membres de la volatilité des marchés mondiaux et la Banque centrale européenne est intervenue de manière centralisée et efficace pour assurer la liquidité des marchés financiers de la zone. De l'autre, un pays comme l'Espagne n'a pas disposé d'instrument autre que budgétaire pour relancer une économie gravement affectée par le retournement du marché immobilier, plongeant l'Etat à son tour dans la crise - Définition d'une zone monétaire optimale. Qu'en est-il pour la zone euro ? [...]
[...] Le degré d'ouverture économique: plus une économie est ouverte, plus elle sera sensible aux chocs et moins sa monnaie sera stable. Dès lors, les économies ouvertes ont davantage intérêt à participer à une union monétaire. La diversification de la production et de la consommation: la diversification de l'économie réduit les risques d'être affecté par un choc spécifique et l'impact de ces chocs. La similarité des taux d'inflation: des taux d'inflation similaires favorisent des balances commerciales stables et équilibrées entre les différentes régions qui composent l'union monétaire. [...]
[...] Une zone monétaire optimale peut regrouper plusieurs pays ; elle peut aussi ne concerner que quelques régions d'un grand pays. La flexibilité des prix et des salaires: des prix et des salaires flexibles permettent d'éviter une hausse prolongée du chômage ou de l'inflation car ils s'ajustent à la demande effective. La mobilité des facteurs de productions (particulièrement du travail): en cas de chômage ou d'inflation, si le capital et le travail se déplacent des industries qui souffrent d'une baisse de la demande vers celles qui bénéficient d'une demande excédentaire, l'équilibre peut être rétabli. [...]
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