[...] L'Union Économique et Monétaire est composée d'une monnaie unique ainsi que d'une banque centrale
unique et indépendante. Les avantages de l'UEM sont la réduction des coûts de transactions. On entend par réduction des coûts de transactions, la fin des commissions sur les opérations de change. Par ailleurs, la diminution de l'incertitude sur le taux de change joue en faveur de l'UEM. Les mauvaises anticipations d'investissement sont ainsi évitées, tout comme la hausse des primes de risques demandées par les opérateurs de marchés.
[...] Pour entrer dans l'Union Économique et Monétaire, un pays doit se conformer à des critères de convergence de taux d'intérêt et d'inflation. Par ailleurs, il ne doit pas avoir pratiqué de dévaluation dans
les deux années qui précédèrent son entrée dans l'union. Des critères de convergence budgétaire ont également été fixés et tendent à être de plus en plus stricts. Un pays candidat à l'entrée dans l'Union Économique et Monétaire ne doit pas avoir une dette représentant plus de 60% de son produit intérieur
brut, ni un déficit de plus de 3% du PIB. (...)
[...] La crise des dettes souveraines européennes souveraines a souligné l'importance de ne pas creuser infiniment les déficits publics. L'Union Économique et Monétaire est donc composée d'une monnaie unique, l'euro, et d'une banque centrale unique et indépendante : la banque centrale européenne. La BCE fonctionne autour de trois pôles. Le premier est le conseil des gouverneurs, qui fixe la politique monétaire de la zone, alors que le second, le directoire la met en œuvre. Le troisième est le conseil général, qui est chargé des relations monétaires avec le reste du monde. [...]
[...] SME et UEM Le système monétaire européen est né en 1979 et pris fin en 1993. Il était composé de l'ERM et de l'ECU. L'ERM correspondait à un système de taux de change fixe mais ajustable entre des bandes de variations. Lorsque les variations du taux de change dépassaient les limites inférieures ou supérieures de ces bandes de fluctuation, les banques centrales étaient alors tenues d'intervenir. L'ECU correspondait quant à lui à un panier de monnaie des pays membres du SME. [...]
[...] De plus, une ouverture 1 SME et UEM commerciale poussée caractérise une zone monétaire optimale. Cela décourage la tentation de la dévaluation en cas de chocs asymétriques. Enfin, la croyance en une destinée commune, afin de privilégier l'intérêt général sur l'intérêt particulier, est exigée pour former une zone monétaire optimale. L'Europe répond favorablement à deux de ces critères, à savoir la diversification sectorielle et l'ouverture commerciale. Néanmoins, la mobilité du facteur travail est plus faible en Europe qu'aux Etats-‐Unis, et la croyance en une destinée commune fut mise à mal par la crise de la dette européenne de 2010. [...]
[...] Par ailleurs, la diminution de l'incertitude sur le taux de change joue en faveur de l'UEM. Les mauvaises anticipations d'investissement sont ainsi évitées, tout comme la hausse des primes de risques demandées par les opérateurs de marchés. Néanmoins, les inconvénients de l'UEM sont doubles. Tout d'abord, le nombre important de membres complexifie la prise de décision. Par ailleurs, la probabilité d'apparition de chocs asymétriques, c'est-‐à-‐dire de chocs touchant l'un ou l'autre des pays membres de l'union et non les autres augmente. [...]
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