Il s'agit d'une fiche de révision d'économie récapitulant les principaux points de l'économie allemande (Mittelstand et du Mitbestimmung, Outsorcing, offshoring, la notion d'économie de bazar, réformes), réalisée dans le cadre d'une conférence de méthode sur le campus caennais de Sciences Po Rennes.
[...] Si l'Allemagne avoisine le plein emploi, bien qu'il faille aussi constater des inégalités en hausse, et est devenu l'un des pays les plus exportateurs du monde, la France connaît un important niveau de chômage quand ses performances commerciales sont de moins en moins convaincantes. Il est alors intéressant de chercher à comprendre l'origine de cet écart alors qu'entre 1991 et 2000, les balances commerciales française et allemande suivaient une trajectoire relativement similaire. A titre d'exemple, en 2012, « la France présente un déficit commercial de du PIB » tandis que « l'Allemagne enregistre un excédent commercial de du PIB ». [...]
[...] Sa théorie des avantages comparatifs démontre que même en l'absence d'avantages absolus, l'Angleterre a quand même intérêt à se spécialiser et à échanger avec le Portugal. Les deux pays ont en fait intérêt à se spécialiser dans les biens pour lesquels ils ont un avantage comparatif (ou relatif) et les échanger contre ce qu'ils ne produisent pas. Ex : Allemagne avantage comparatif dans le haut de gamme d'industries traditionnelles, l'activité manufacturière, les biens d'équipements et matériels de transports, le secteur de l'automobile. Les avantages comparatifs seraient alors les moteurs de l'échange international. L'Allemagne est moins exposé aux risques de dépendance à l'égard des marchés financiers. [...]
[...] De plus, les réformes du marché allemand en 2003-2005 (Agenda 2010, lois Hartz) ont largement participé à influencer la structure économique allemande telle qu'on la connaît aujourd'hui. Enfin, la croissance allemande repose sur les échanges externes quand la croissance française repose sur la demande intérieure. Mais cette situation allemande n'est pas entièrement souhaitable non plus : Hans Werner Sinn qui traite de « l'économie du bazar » désire prévenir l'Allemagne de cette externalisation systématique de diverses tâches qui en ferait un « centre de conception et d'assemblage, tandis que l'essentiel de la production intermédiaire serait importé des pays d'Europe de l'Est ou de Chine, à moindre coût ». [...]
[...] » 6 - Fiche synthétique du pays (indicateurs économiques, croissance, PIB, chômage, excédent commercial . ) Population (millions, 2017) : 82,5 Capitale : Berlin (16 Länder) Devise : Euro Taux de croissance : en en 2016 PIB : 3,467 billions USD en 2016 (en hausse) Revenu national/hab. en parité de pouvoir d'achat (USD, 2016) : Échanges de marchandises (2017, Mds EUR, évolution sur 2016) : Export : 6,24 Import : 8,34 Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché) : 1 - Chine 2 - Pays-Bas 3 - France 4 - États-Unis 5 - Italie Excédent commercial : 244,9 milliards d'euros en 2017 (légèrement en baisse par rapport à 2016 soit 248,9 milliards d'euros) Excédent budgétaire de 19,2 milliards d'euros en 2016, soit du PIB. [...]
[...] Le coût salarial unitaire total subi pour la production des biens est donc plus faible en Allemagne qu'en France ». « L'outsourcing vise donc plus la recherche de salariés qualifiés que la baisse des coûts : Les entreprises allemandes se sont heurtées à une très grande insuffisance de ressources en matière d'offre qualifiée à l'intérieur de l'Allemagne, c'est la raison essentielle des délocalisations vers les pays d'Europe centrale. » selon l'économiste Patrick ARTUS. Offshoring : Comprend les paradis fiscaux, zones franches d'exportations, les pavillons de complaisance. [...]
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