Il s'agit d'une fiche de révision d'économie récapitulant les principaux points de la croissance (le rôle de la consommation et de l'investissement comme moteur de la croissance économique, stagnation séculaire, croissance potentielle, résidu de Solow, lien croissance et crise de 2008, théories de la croissance endogène), réalisée dans le cadre d'une conférence de méthode sur le campus caennais de Sciences Po Rennes.
[...] Il existe un autre facteur inconnu qui l'explique, un facteur exogène. Plus de de la croissance serait en fait due à « autre chose » qu'aux facteurs T et K : c'est ce que Solow appelle « résidu » expliqué par le « progrès technique » (ce qui entraîne une hausse de la croissance : le capital et le travail, mais aussi la productivité globale des facteurs = résidu de Solow, facteur exogène). Le progrès technique est exogène au système (alors que dans les théories classiques, le progrès technique est endogène). [...]
[...] Ce qui est favorable à la croissance potentielle : lutte contre la dette publique, amélioration des infrastructures, éducation, baisse fiscalité 3 - La stagnation séculaire La stagnation économique serait l'expression d'un vide politique en Europe. Le choc de demande pourrait produire un équilibre où la faible croissance, de provisoire, deviendrait durable. Autrement dit, les effets de CT deviendrait permanents : du keynésianisme de LT, en quelques sortes. La stagnation séculaire est de fait le nom donné aux difficultés des économies de marché face à une hausse générale des taux d'épargne. [...]
[...] Mais d'où proviennent ces difficultés et comment les surmonter ? On peut se référer à l'approche keynésienne soit une action directe sur le marché des biens par l'investissement public ou par le soutien à la consommation des ménages (cf. 1). Pour Robert GORDON, cela correspond à une période prolongée de faible ou de non-croissance économique. Sorte de dépression auto-entretenue raisons principales à cela : faible croissance de la population et de l'innovation, demande globale déficiente en raison d'un excès d'épargne sur l'investissement. (Cf. pb de progrès technique). [...]
[...] Si l'écart de production se prolonge dans le temps, alors la croissance potentielle est réestimée car les moyens de production s'ajustent de manière structurelle à l'évolution de l'activité. En moyenne et en dehors des périodes de réduction du déficit budgétaire ou de relance de la croissance par le déficit, la croissance effective est égale à la croissance potentielle. Dans le contexte actuel de recul de l'activité économique, la mesure de la croissance potentielle s'avère délicate et sujette à interprétations. Elle est cependant un outil essentiel pour le pilotage budgétaire et monétaire, qui permettent de limiter l'ampleur de la récession. [...]
[...] Attention ici aussi à la coordination des politiques économiques européennes. De plus, la relance de l'investissement des entreprises doit se faire par la relance de la demande donc par de politiques budgétaires + effet d'une relance de l'investissement que si les entreprises achètent les biens ou services du pays. - Hausse de l'investissement public : stimuler l'activité économique à CT et moderniser les infrastructures, vers une modernisation du pays. L'investissement est donc nécessaire à la hausse de la consommation, sans quoi effets d'une hausse de la consommation sont nulles - La croissance potentielle La crise de 2008 a touché toutes les composantes de la demande (effondrement du commerce mondial, ampleur du déstockage, chute de l'investissement, ralenti de la consommation). [...]
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