Il s'agit d'une fiche de révision d'économie récapitulant les principaux points du chômage (conjoncturel / structurel, Prix d'offre et de demande globale, Taux de chômage naturel, NAIRU, Courbe de Phillips, Loi d'Okun, courbe de Beveridge), réalisée dans le cadre d'une conférence de méthode sur le campus caennais de Sciences Po Rennes.
[...] Les ménages n'ont pas vraiment le choix entre travailler ou non si les salaires leurs semblent trop faibles.) De ce fait, KEYNES en tire comme conclusions que le marché n'a pas la capacité de s'autoréguler et que le concept de chômage « volontaire » ne peut être pertinent. Il a une vision macroéconomique : si les salaires baissent dans l'ensemble des entreprises, la paupérisation des salariés va les conduire à moins consommer, ce qui entrainera une baisse de la production et du chômage, contrairement au raisonnement classique. Pour KEYNES, la cause du chômage n'est pas à chercher dans le coût du travail mais dans une insuffisance de la demande globale. [...]
[...] Elle détermine qu'il faut une croissance du PIB supérieur à en moyenne pour faire baisser le chômage. Ce taux varie selon les pays, car il dépend de deux facteurs : l'évolution de la population active et de la productivité du travail. Elle décrit donc une relation linéaire empirique entre le taux de croissance (du PIB) et la variation du taux de chômage. En dessous d'un certain seuil de croissance, le chômage augmente ; au-dessus de ce seuil, il diminue, à élasticité constante - Modèles d'appariement du marché du travail et courbe de Beveridge Le problème d'appariement : Les employeurs ne trouvent pas d'employés qui leur convient, ou à l'inverse, les postes proposés ne trouvent pas grâce auprès des chercheurs d'emploi car il existe un point sur la courbe où la demande globale n'est ni en excès ni en insuffisance et où le taux de chômage est juste égal au taux d'emplois vacants. [...]
[...] Il a comparé les courbes de l'inflation des salaires nominaux et du chômage au Royaume-Uni entre 1861 et 1957. Cette courbe montre une corrélation entre l'inflation et le taux d'emploi. Elle a mis en évidence que lorsque les salaires augmentaient, le chômage diminuait et les prix augmentaient. La contraposée est également vraie : lorsque le chômage augmente l'inflation diminue. PHILLIPS a donc mis en évidence une corrélation entre chômage et inflation et l'a modélisée dans une courbe. [...]
[...] Quand on est proche ou en-dessous du NAIRU, la politique de relance de la demande ne sert à rien Tout ça renvoie un peu près à la même chose. Le NAIRU apparaît le 1er, puis Friedman ajoute le taux de chômage naturel (donc connotation libérale et donc les politiques discrétionnaires n'ont pas lieu d'être), le taux de chômage d'équilibre renvoie plus à des théories microéconomiques (cf modèle WSPS : chômage) Chômage volontaire : correspond au chômage des personnes qui pourraient trouver un emploi si elles le souhaitaient, mais préfèrent ne pas travailler - Courbe de Phillips « basique » et « augmentée » La courbe de Phillips a été inventée par Bill PHILLIPS, un économiste néo-zélandais. [...]
[...] Un taux de chômage nul ne peut donc être atteint. Le plein emploi est considéré comme atteint lorsque le taux de chômage se situe aux alentours de à 4%. Le chômage conjoncturel (ou keynésien) correspond à un ralentissement de l'activité économique provoquant une réduction temporaire des besoins de main d'œuvre dans l'économie. Les entreprises licencient pour adapter leur capacité de production à la baisse de l'activité économique. Le chômage conjoncturel se résorbe avec le retour de la croissance économique qui nécessite des embauches de la part des entreprises. [...]
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