Les externalités (2010)

Résumé du document

Les externalités ou effets externes sont des conséquences positives ou négatives de l'activité économique qui ne sont pas prises en compte par le marché et par le système de prix. Pour Stiglitz, il y a externalité « quand les coûts et les avantages liés à une transaction ne sont pas pleinement reflétés dans les prix de marché ».

Les externalités positives sont des avantages, des utilités créées par les agents économiques sans contrepartie monétaire. Les externalités négatives sont des désutilités et des dommages. L'externalité survient quand volontairement ou non l'entreprise ne paye pas les facteurs qu'elle utilise ou bien quand elle procure des satisfactions gratuites. Elle crée alors des coûts pour son environnement (les travailleurs, le voisinage, la nature, les autres entreprises): on parle de déséconomies externes ; ou bien elle crée des avantages : on parle alors d'économies externes.

Extraits

[...] Les normes ou les règlements qui fixent des quotas à ne pas enfreindre sous peine de sanctions. La création d'externalités positives : l'Etat peut financer la totalité ou une partie de la production d'externalités positives telles que les infrastructures de transports. Conclusion Le concept d'externalité est au cœur de la controverse théorique sur la nécessité de réglementer en présence de défauts du marché. Il pose aussi le problème de l'évaluation du préjudice que fait supporter une externalité. Par exemple, comment évaluer la pollution des mers ? [...]

[...] Les biens collectifs engendrent des externalités positives (infrastructures, routes ) . L'éducation et la santé sont considérées comme des externalités positives. II. Les externalités, des défaillances du marche L'économie du bien-être, en particulier Pigou, souligne que les externalités signifient que l'allocation optimale des ressources, l'optimum paretien n'est pas atteint sur le marché. Le système des prix qui habituellement régule le marché ne guide plus les agents vers les décisions socialement optimales. Il en résulte une inefficacité dans l'organisation des activités de production et de consommation. [...]

[...] Il faudrait par exemple individualiser la propriété de l'air. En établissant des droits de propriété sur les externalités négatives, on permet aussi la création de marchés sur lesquels ces droits seront échangés. Mais là encore, cette solution ne permet pas de s'attaquer au véritable problème. Des comportements spéculatifs peuvent aussi être introduits L'intervention de l'Etat Elle a été envisagée dés 1920 dans une perspective pigouvienne car elle permet de donner un fondement logique à l'intervention de l'Etat en économie de marché. [...]

[...] Les externalités négatives sont des désutilités et des dommages. L'externalité survient quand volontairement ou non l'entreprise ne paye pas les facteurs qu'elle utilise ou bien quand elle procure des satisfactions gratuites. Elle crée alors des coûts pour son environnement (les travailleurs, le voisinage, la nature, les autres entreprises): on parle de déséconomies externes ; ou bien elle crée des avantages: on parle alors d'économies externes. I. Les externalités positives ou négatives - externalités négatives: il y a effet négatif quand un acteur de la vie économique subit un coût qu'il n'a pas librement accepté. [...]

[...] Corriger les externalités 1. L'internalisation des effets externes Une des solutions à ce problème réside dans l'internalisation des externalités, c'est à dire qu'on réintroduit les externalités dans le calcul économique des agents. Il s'agit donc de modifier les incitations de telle manière que les individus prennent en compte les effets externes de leurs actions dans la perspective du théorème de Coase. Pour ce dernier, la solution réside dans une meilleure allocation des droits de propriété : tout bien doit avoir un propriétaire qui a le droit exclusif de transférer les droits de propriété relatifs à ce bien. [...]