Instabilité de la croissance, cycles économiques, fluctuations économiques, régulation macroéconomique, politiques conjoncturelles
Les fluctuations économiques alternent des phases d'expansion et de ralentissement, voire de contraction de l'activité économique. Lors des phases d'expansion, le taux de croissance du PIB (indicateur synthétique de la croissance d'un pays) augmente. Inversement, en cas de ralentissement, il diminue. Un taux de croissance négatif révèle une dépression.
L'observation des fluctuations économique révèle le caractère cyclique de l'activité économique. Le cycle est une représentation théorique de l'évolution économique qui permet d'en comprendre les fluctuations.
Les cycles longs analysés par N. Kondratieff (1892-1930) ont une durée comprise entre 45 et 60 ans. Le cycle de Kondratieff donne la tendance de longue période (trend) : le taux de croissance annuel moyen est plus fort dans la phase d'expansion (phase A) que dans la trentaine d'années qui suit (phase de récession, ou phase B). D'autres cycles, plus courts, se superposent à cette croissance.
[...] La mise en place d'un cartel tel que l'OPEP (organisation des pays producteurs de pétrole) a entraîné un choc d'offre négatif en augmentant les coûts de production, diminuant ainsi la productivité et la production. La réunification allemande a constitué un choc de demande positif, car la reconstruction de l'Allemagne de l'Est a créé une forte demande supplémentaires de produits. Ces chocs peuvent être symétriques, c'est-à-dire toucher l'ensemble des secteurs ou tous les pays d'une zone (crise financière mondiale . ) ou asymétriques, lorsqu'ils n'affectent qu'un pays ou un secteur (sécheresse exceptionnelle . [...]
[...] Elle peut s 'accompagner d'une contraction brutale de l'activité, de la multiplication des faillites, de la hausse du chômage, d'une baisse de la valeur des actifs financiers. D'un point de vue structurel, la crise désigne une logue phase de dépression ou un ralentissement du taux de croissance de longue période (récession). On parle ainsi de crise pour qualifier la période postérieure aux Trente Glorieuses, caractérisée par une croissance molle et l'installation d'un chômage de masse. On désigne par stagflation une situation économique qui associe stagnation de la production (croissance faible), donc du chômage et inflation. II) Comment analyser les fluctuations économiques ? [...]
[...] D'autre part, les recours aux marchés financiers pour les emprunts publics oblige à une plus grande rigueur budgétaire. Les agences de notation sanctionnent les pas lourdement endettés par une baisse de leur note, entraînant des taux d'intérêts pour les emprunts beaucoup plus élevés (exemple de la Grèce). IV) Les facteurs cumulatifs à l'origine des fluctuations Les facteurs endogènes des fluctuations économiques Dans les phases d'expansion, les revenus et la demande augmentent. Cela entraîne une hausse des prix, mais également une hausse des investissements (des entreprises, des ménages). L'endettement devient le levier de l'investissement. [...]
[...] La Grande dépression des années 1930 qui secoua les États-Unis et l'Europe s'est soldée par des faillites d'entreprises et un chômage de masse sans précédent dans l'histoire du capitalisme moderne. Même si ces crises sont assez rares, leurs conséquences sont sévères : aux États-Unis, le taux de chômage avoisinait 25% au plus fort de la dépression. La crise financière et économique de 2008 présente des aspects similaires : elle a pour origine un surendettement des ménages américains qui a conduit à l'émergence d'une bulle spéculativesur le marché de l'immobilier. [...]
[...] L'écart de production représente l'excès (ou l'insuffisance) de la demande sur l'offre. Il détermine le mise en place de politiques de relance (si le niveau de la demande globale est insiffisant) ou de politique de stabilisation en cas de poussée inflationniste (objectid de désinflation). Les politiques conjoncturelles à l'heure de l'euro Le cadre européen et l'instauration de la monnaie unique fixe désormais un carde à l'action des pouvoirs publics en matière de ploitique économique. Depuis 1999, la politique monétaire est définie et conduite par la Banque centrale européenne institution indépendante des États membres. [...]
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