Questions avec réponses sur des thématiques suivantes.11 pages.
:
- Modèle Hecksher-Olin ;
- Croissance des inégalités salariales aux USA et la globalisation ;
- Skill & wage Premium ;
- Travail qualifié vs. non qualifié ;
- Globalisation, outsourcing et inégalités salariales ;
- Elasticités de la demande de travail ;
- Impact de la globalisation sur les secteurs manufacturiers
[...] A ce sujet, Freeman estime qu'environ 1/5 de l'augmentation de l'inégalité salariale aux USA est du au déclin de la syndicalisation. En Europe de l'Ouest, où les syndicats sont restés forts et où ils reçoivent un plus grand soutien de la part de la sphère politique, les salaires des moins qualifiés ne se sont pas effondrés. Mais le prix à payer en est un chômage plus élevé. Il y a ainsi des raisons de penser que l'impact principal de la globalisation sur les marchés du travail pourrait bien être l'augmentation (réelle ou perçue) de l'élasticité de la demande de travailleurs non qualifiés et non la réduction de cette demande en tant que telle. [...]
[...] En utilisant cette définition, les matériaux importés ne comptaient que pour de l'achat total de matériels en 1987. Berman et al. en conclut que la sous-traitance n'est pas un facteur important dans l'utilisation délocalisée des travailleurs peu qualifiés. La différence entre leur faible chiffre et celui plus élevé des deux auteurs peut être expliqué que leur mesure, prise de l'Annual Survey of Manufactures (ASM) ne comprend pas les contrats de travail. Une caractéristique supplémentaire qui a son importance dans notre définition est que nous ne limitons pas la sous-traitance aux activités externes de multinationales. [...]
[...] Figure 2.2 Effect of openness on labor market's reaction to shocks En économie ouverte, l'élasticité est beaucoup plus importante et va dans le bon sens, mais les chocs ont plus d'impact Æ + de chances de perdre mon emploi (on se sépare difficilement des très très qualifiés et facilement des très peu qualifiés). En résumé, l'ouverture augmente les effets des chocs sur le marché du travail. La courbe de la demande de travail est plus plate dans le cas d'une économie ouverte, et qui donc est la conséquence de la globalisation, résulte en une plus grande instabilité sur les marchés du travail. [...]
[...] Ils obtiennent une confirmation empirique de cette hypothèse. Il y a une corrélation négative robuste entre le part de l'emploi dans ces industries dans le marché du travail et les salaires relatifs des travailleurs les moins qualifiés. Cependant, lorsqu'ils ont utilisé des coefficients de régressions pour prédire l'impact agrégé des changements de l'emploi sur l'inégalité salariale, ils ont trouvé que le déclin de l'emploi dans les industries concentrées pourrait expliquer 12 à 14% de l'augmentation agrégée de l'inégalité salariale. En liant ce nombre à la proportion de la diminution de l'emploi attribuable au commerce, ils ont trouvé que les estimations impliquent que le commerce dans les industries concentrées peut expliquer environ 7 pourcent de l'augmentation agrégée des rendements des qualifications (returns to skills). [...]
[...] Ainsi, lorsque Rupert Murdoch, lors de son achat global, a remplacé les travailleurs par des machines dans tous les journaux qu'il a achetés, il n'est pas tout à fait clair que les pressions sur le marché du travail devraient être attribuées au changement technologique plutôt qu'à la globalisation. b. Quel nouvel élément Feenstra and Hanson mettent-ils en avant dans «Globalization, Outsourcing and Wage Inequality pour mesurer l'impact de la globalisation sur les salaires ? Quels résultats empiriques obtiennent-ils ? Depuis la fin des années 1970, le salaire des travailleurs peu qualifiés a fortement diminué aux USA, tant en termes réels qu'en comparaison avec celui des travailleurs plus qualifiés. [...]
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