Formes de monnaies, mécanismes de création monétaire, monnaie métallique, billet de banque, monnaie scripturale, monnaie de banque
Aujourd'hui, la monnaie n'a plus de valeur intrinsèque (autrefois : pièce d'or ou d'argent), mais la valeur d'une pièce = son PA. L'histoire de la monnaie = histoire d'une longue dématérialisation de l'instrument monétaire, et la déconnection entre un instrument monétaire ayant un valeur intrinsèque et non.
On est passé d'une monnaie métallique à une monnaie dite de banque, ou monnaie scripturale, et qui correspond à l'immense majorité des instruments monétaires utilisés aujourd'hui dans les sociétés modernes.
Seul 10 à 15% des instruments monétaires utilisés de nos jours = monnaie métallique.
[...] C'est Fisher (1912) qui a formulé l'équation quantitative de la monnaie et l'énoncé d la théorie quantitative mais celle-ci se trouve implicitement dans les écrits de Ricardo. Le currency principle avait une conception très restrictive de la monnaie, qui était uniquement représentée par les pièces et les billets de la banque d'Angleterre. ii. banking school John Stuart Mill et Thomas Took soutiennent l'idée du banking principle selon lequel le billet est un instrument de crédit et les crédits font les dépôts. [...]
[...] Pourtant, avec l'apaisement des difficultés économiques et politiques, le cours légal est aboli, la libre convertibilité rétablie et le plafond supprimé en 1850. iii. Après 1867 jusqu'en 1929 En 1870, la guerre franco-allemande entraine le retour du cours légal, du cours forcé et du plafond d'émission, mais ce plafond est désormais mobile, les pouvoirs publics pouvant le faire varier en fonction des besoins de l'économie (donc de la G). Exemple : fixé à mill° en 1870, il atteint mill° en 1914, pour arriver à 58,5 milliards en 1925. [...]
[...] Fonctionnement et transformation du système i. Jusqu'en 1850 Le billet existe depuis le 18ème siècle, il suppose alors une confiance absolue envers celui qui l'émettait, confiance qui ne pouvait se développer que dans une période de prospérité. Le billet de banque, à la différence de l'effet de commerce, n'avait alors qu'une valeur fixe, transmissible à n'importe quel porteur, et portait la signature d'un banquier connu. Celui ci devait être rigoureux dans son émission et tenir compte de l'encaisse métallique. Quand le billet reçoit le cours légal, il devient une véritable monnaie et se développe rapidement (grande élasticité vis à vis des besoins économiques de la monnaie papier). [...]
[...] II Le billet de banque C'est une monnaie manuelle, ayant une existence concrète, palpable, et qui passe de main en main. Sa conservation est relativement facile, elle présente des aspects extrêmement pratiques (légers, peu couteux à fabriquer, facile à conserver et transporter, et on peut y mettre une grande valeur). Il est évident que la monnaie papier est bien plus fiduciaire que la monnaie métallique, tout simplement pck pour utiliser un billet comme instrument de paiement, il faut que la personne ait confiance dans le fait que ce billet a effectivement un PA représenté par des B et des S ou par une quantité de métal précieux qu'il est sûr de pouvoir retrouver lorsqu'il va s'en servir à l'échange. [...]
[...] C'est un moyen par lequel une banque qui possède un effet de commerce acheté à un de ces clients de se procurer à son tour des liquidités au près d'autres banques qui vont lui racheter ces effets qu'elle a déjà escompté une 1ère fois selon la même technique. Plus on a avancé dans le temps plus le réescompte est devenu un monopole quasi exclusif des BC, qui se sont vu confié progressivement le monopole d'émission des billets (dc de monnaie légale). Le développement de la monnaie scripturale, le contrôle de l'émission au 19e siècle. [...]
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