Au sens strict du terme, l'investissement est un emploi du revenu se traduisant par une addition au patrimoine de biens d'équipements. Deux traits principaux se dégagent : l'atonie de l'investissement en France depuis 1990 et l'internationalisation croissante de l'investissement en France
[...] Toutefois ces investissements auraient dû commencer à être remplacés à partir du milieu des années 90. Mais les principales raisons sont d'une autre nature. En premier lieu les entreprises ont été dissuadées par la faiblesse persistante de la croissance et de la demande. Durant cette période la croissance annuelle du PIB est restée proche de 1%. Les entreprises et les ménages, attentifs au taux de chômage, ont adopté une attitude attentiste. En second lieu les taux d'intérêt élevés et l'environnement économique très incertain les ont poussées à se désendetter, d'autant plus que les entreprises s'étaient lourdement endettée à partir de 1987. [...]
[...] En 1998 la croissance économique a été tirée par la consommation des ménages et les investissements des entreprises. Ceux-ci ont progressé de en1998. Par ailleurs l'investissement des ménages (achat de logement neuf et gros travaux) a augmenté de 20% par rapport à l'année précédente. Ces bons résultats après ces années de disette sont encourageants. Par ailleurs certains des facteurs de blocage passés en revue sont désormais levés. Beaucoup d'incertitudes sont réduites, celles liées en particulier à la mise en place de l'Euro, la conjoncture économique s'est améliorée et les taux d'intérêts sont historiquement bas. [...]
[...] Les pays d'Europe centrale et l'Asie du sud-est sont les zones d'investissement qui connaissent la progression la plus sensible. Mais les Etats-Unis restent le premier pays d'accueil de nos investissements. Une approche sectorielle montre que les services représentent les 2/3 des investissements français à l'étranger. Toutefois l'internationalisation des activités de services reste moins poussée que celle des entreprises manufacturières Les investissements étrangers en France La France se situe au premier rang des grands pays par la place des entreprises étrangères, lesquelles réalisent 32% du chiffres d'affaires des entreprises industrielles manufacturières et emploient 27% de leur effectif. [...]
[...] Dans le même temps la valeur ajoutée enregistrait également un net recul. Avec le rétablissement des profits et une vigoureuse croissance de la demande, l'investissement manufacturier a crû de plus de par an en 1994 et 1995. Mais cette hausse est plus modeste que celle observée en 1988-1989. Plus récemment, le profil plat de la valeur ajoutée en 1996 est allé de pair avec une croissance de l'investissement. L'année 1997 connut une faible hausse de l'investissement en dépit d'une bonne orientation de la demande. [...]
[...] Deux traits principaux se dégagent : l'atonie de l'investissement en France depuis 1990 et l'internationalisation croissante de l'investissement en France. I. L'atonie de l'investissement productif et des ménages en France depuis une dizaine d'années A. Après une remontée de l'investissement à la fin des années 80, la stagnation voire la baisse des investissements ont prévalu dans les années L'investissement des entreprises et des ménages Depuis près de 20 ans le taux d'investissement (Formation brut de capital fixe/valeur ajoutée ) a diminué. [...]
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