La tendance en 2006 est à la transformation des supermarchés en hypermarchés, en somme leur agrandissement, d'où l'essor de la part de marché des hypermarchés constaté en 2006.
Toutefois, en 2012, cette tendance ne se vérifie plus. Les très grands hypermarchés sont aujourd'hui des formats quelque peu boudés par les Français. L'hypermarché a donc perdu son attrait à cause en partie de la hausse du coût du carburant et la réduction de la taille des ménages, qui n'ont plus besoin d'acheter en masse.
[...] Ainsi, chaque distributeur tente de s'introduire sur le marché des commerces de proximité en misant sur les zones urbaines denses et sur leur réseau de supérettes. II. Diminution du parc des supermarchés classiques La diminution du parc des supermarchés classiques serait une conséquence de toutes les tendances analysées précédemment qui a donc débuté en 2006 et c'est poursuivi, voire accentué aujourd'hui. En effet, s'il y a davantage de commerces de proximité et si les supermarchés traditionnels se transforment comme nous l'avons constaté sans que la croissance augmente, alors le résultat c'est qu'un acteur de la grande distribution doit perdre des parts. [...]
[...] Tendance 2012 de l'essor de la part de marché des hypermarchés I. Essor de la part de marché des hypermarchés grâce aux transformations des supermarchés La tendance en 2006 est à la transformation des supermarchés en hypermarchés, en somme leur agrandissement, d'où l'essor de la part de marché des hypermarchés constaté en 2006. Toutefois, en 2012, cette tendance ne se vérifie plus. Les très grands hypermarchés sont aujourd'hui des formats quelque peu boudés par les Français. L'hypermarché a donc perdu son attrait à cause en partie de la hausse du coût du carburant et la réduction de la taille des ménages, qui n'ont plus besoin d'acheter en masse. [...]
[...] De plus, comme nous l'avons vu précédemment, les hard discount ont fait beaucoup de mal aux parcs de supermarchés classiques. De ce fait, en vue de ce constat, les supermarchés se sont rattrapés en 2006, mais ce n'est véritablement qu'en 2008 et aidés par la Loi de Modernisation de l'Économie qui leur a permis de négocier librement avec les industriels que les supermarchés classiques ont développé des stratégies agressives. Parmi ces stratégies, on constate le développement d'offres low-cost pour contrer la progression des hard discounts (stratégie efficace étant donné que la progression des hard discounts en 2013 semble s'essouffler) ; et pour pallier le problème de temps et de proximité, les supermarchés classiques ont développé des concepts innovants comme les drives ou les supermarchés en ligne (CAUSSIL, LECOCQ Les magasins drive prennent leur essor issu du magazine en ligne LSA conso, 2009). [...]
[...] En 2012, deux mille drives en France exploitaient de toute la consommation alimentaire. Ainsi, la diminution du parc des supermarchés classiques se fait au profit du supermarché en ligne ou du concept drive (livraison directement dans la voiture du consommateur), des concepts tout à fait innovants pour un renouvellement total de l'offre des supermarchés. De plus, ces nouveaux concepts offrent de nombreux avantages : une économie de temps et d'énergie pour les clients, une maitrise du budget en évitant les achats impulsifs qui pourraient être faits dans un supermarché classique, avec des prix identiques, un large choix de produits ou encore des promotions sur certains produits achetés en ligne. [...]
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