Dominique de Villepin, 1er septembre 2005 : ' Nous sommes entrés dans l'ère de l'après-pétrole. Je veux en tirer toutes les conséquences et donner une vraie impulsion aux économies d'énergie comme à l'utilisation des énergies renouvelables '
Le choc pétrolier que nous sommes en train de vivre pourrait finalement être une aubaine pour le monde, qui prend douloureusement conscience des ravages provoqués par un siècle d'énergie abondante et beaucoup trop bon marché.
[...] L'ère de l'après Pétrole ? Dominique de Villepin, 1er septembre 2005 : " Nous sommes entrés dans l'ère de l'après-pétrole. Je veux en tirer toutes les conséquences et donner une vraie impulsion aux économies d'énergie comme à l'utilisation des énergies renouvelables " Le choc pétrolier que nous sommes en train de vivre pourrait finalement être une aubaine pour le monde, qui prend douloureusement conscience des ravages provoqués par un siècle d'énergie abondante et beaucoup trop bon marché Compte tenu de son coût économique et écologique, il semble que nous soyions prochainement contraints de sortir de l'âge du pétrole Si la fin du pétrole n'est pas encore imminente, le renchérissement du pétrole semble cette fois irréversible Cette fois-ci, il n'y aura pas de retour à un pétrole bon marché. [...]
[...] L'un des freins au développement des énergies renouvelables est leur coût de production, alors que la France bénéficie, grâce à la puissance de son parc nucléaire, de l'électricité la moins chère d'Europe. Or, les évolutions techniques permettent à certaines d'entre-elles d'approcher du seuil de rentabilité économique. C'est d'ores et déjà le cas dans les Dom- Tom pour l'énergie solaire. Les énergies renouvelables représentent par ailleurs un bénéfice social notable, aussi bien en ce qui concerne la réduction des pollutions atmosphériques qu'en matière de création d'emploi. Elles jouent en outre un rôle stratégique en contribuant à la sécurité et à la diversification de l'approvisionnement énergétique du pays. [...]
[...] L'âge du pétrole ne s'achèvera pas avec le manque de pétrole. Les changements climatiques et la dégradation de la qualité de l'air ont conduit la communauté internationale à une prise de conscience sans précédent de l'impact des activités humaines sur l'environnement. Même s'il n'y a pas de preuve formelle, la présomption que les hommes ne soient pas pour rien dans le réchauffement climatique et l'effet de serre se renforce de jour en jour. Aux EUA, il pourrait y avoir un avant- et un après-ouragan Katrina. [...]
[...] ) Le marché veut des produits (pétroliers), pas du brut. Le problème, c'est que les infrastructures pour extraire et raffiner les besoins supplémentaires ne sont pas là. D'autre part, le pétrole restant sous terre (et sous mer) est le plus lourd (sables asphaltiques du Canada par exemple) et le plus difficile d'accès, ce qui contribuera à augmenter les coûts d'extraction et de raffinage. Parallèlement, emmenée par une forte croissance mondiale de l'activité, la demande de produits pétroliers va croissant Croissance mondiale du PIB de en en 2004, plus élevée de la Chine en 2004 et en 2005), et de l'Inde Choix de l'« American way of life défendu par Georges Bush. [...]
[...] Tour d'horizon des ENR en France L'hydrolique, ENR la plus compétitive sur le marché, représente l'essentiel de la production d'électricité à partir de sources renouvelables en France. En deuxième position, la valorisation des déchets urbains est en progression constante, notamment grâce au développement de la cogénération dans les usines de traitement. L'exploitation du bois connaît depuis quelques années un regain d'intérêt en matière de chauffage industriel, urbain ou domestique. Enfin, de nombreuses autres méthodes de production d'énergie à partir de sources renouvelables existent de manière plus ou moins marginale : l'énergie éolienne, la biomasse, la géothermie, le solaire thermique, le solaire photovoltaïque. [...]
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