Equilibre partiel et équilibre walrasien

Résumé du document

Hypothèses préalables :

- Transparence du marché : tous les agents économiques ont accès à l'information à tout moment. Il n'y a pas d'asymétrie de l'information.
En concurrence pure et parfaite, tout producteur n'est pas en mesure de vendre un bien à un prix inférieur.

Les agents sont supposés rationnels. Il n'y a pas d'épargne car on ne raisonne pas dans le temps.
- Fluidité du marché : il n'y a pas de barrières ni à l'entrée, ni à la sortie. Le chômage est donc supposé volontaire.

- Homogénéité des produits : les biens sont identiques. Chaque producteur va proposer un produit identique à ceux des autres producteurs. En conséquence, il n'y a pas de politiques de différenciation des produits (marketing,...).

- Atomicité du marché : on raisonne sur un grand nombre de producteur, donc si un agent modifie son comportement alors il y aura un faible impact au vue du grand nombre d'agents. (...)

Extraits

[...] Walras énonce que si les premiers marchés sont en équilibre c'est-à- dire que : = Alors d'après et on en déduit que : Ou encore : = On sait par hypothèse qu'un prix est non nul donc on peut dire que le marché du n-ième bien est en équilibre si On=Dn. Finalement, si l'équilibre est atteint sur marchés, il est mécaniquement atteint sur le nième marché selon Walras. En conclusion, la recherche des prix d'équilibre d'une économie à n biens se ramène à celle des solutions d'un système d'(n-1) équations à inconnues, c'est-à-dire travailleur sur des prix relatifs. [...]

[...] Le prix d'équilibre est déterminé par la confrontation entre demande de marché et offre de marché : Si n entreprises produisent une quantité Qoi alors la quantité globale offerte à chaque niveau de prix sera n fois plus importante : Qoi=f(p) Qo=nf(p) Si n consommateurs demandent une quantité Qdi alors la quantité globale demandée à chaque niveau de prix sera n fois plus importante : Qd=nf(p). Point d'équilibre : Qo=Qd. Quel sera l'équilibre en court et en long terme ? En courte période, le nombre d'entreprise est donné. Celles-ci peuvent réaliser des profits ou des pertes. La fonction d'offre va se déduire à partir d'un certain nombre de fonctions de couts (moyen et marginal). [...]

[...] Modélisation de l'équilibre partiel Cet équilibre représente l'équilibre sur chaque marché. L'équilibre général quant à lui représente l'interdépendance des marchés. Hypothèses préalables : Transparence du marché : tous les agents économiques ont accès à l'information à tout moment. Il n'y a pas d'asymétrie de l'information. En concurrence pure et parfaite, tout producteur n'est pas en mesure de vendre un bien à un prix inférieur. Les agents sont supposés rationnels. Il n'y a pas d'épargne car on ne raisonne pas dans le temps. [...]

[...] Chaque producteur va proposer un produit identique à ceux des autres producteurs. En conséquence, il n'y a pas de politiques de différenciation des produits (marketing, ) Atomicité du marché : on raisonne sur un grand nombre de producteur, donc si un agent modifie son comportement alors il y aura un faible impact au vue du grand nombre d'agents. Sur chaque marché, les prix sont issus de la confrontation de la demande de nombreux demandeurs et l'offre de nombreux offreurs. Le prix s'impose donc à chaque agent pris séparément : les agents sont price taker. [...]

[...] La condition d'équilibre est Oi=Di. On dira que l'économie est en situation d'équilibre général si cette égalité est vraie pour l'ensemble des biens donc sur l'ensemble des marchés : c'est-à-dire Di(P1,P2, Oi(P1,P2, pour tout i = n ou encore si Di(P1,P2, Oi(P1,P2, = 0 ( demande nette pour les indices i = 0 Propriété : l'économie est en situation d'équilibre général si la demande nette pour chaque bien est nulle. Les demandes nettes sont homogènes de degré 0 : cela signifie que si tout les prix sont multipliés par une même constante supérieure à zéro alors les choix des agents ne sont pas modifiés car lorsque les prix sont multipliés par une constante alors les couts et les revenus sont aussi multipliés par cette constante. [...]