Le problème soulevé par le sujet est double. Il invite à s'interroger non seulement sur les finalités de l'épargne, mais aussi sur ses déterminants.
Les finalités de l'épargne dépendent des agents : ménages, entreprises, ou Etats.
Les déterminants de l'épargne divergent selon les économistes : classiques et néoclassiques, keynésiens, ou adeptes de nouvelles approches (en particulier celles de Friedman et Modigliani).
[...] Or, le revenu épargné augmente avec le taux d'intérêt. C'est l'effet de substitution : si un euro mis de côté procure plus en fonction du temps qui passe, ce gain est un incitation à l'épargne. Limites de cet argument : on a vu que si le taux d'intérêt augmente les revenus futurs augmenteront d'autant plus. Or, si on veut constituer un patrimoine donné et invariant (donc indépendant du taux d'intérêt), on va pouvoir épargner moins pour atteindre ce patrimoine. En effet, si le revenu épargné rapporte plus, avec un revenu épargné inférieur, l'agent obtiendra le même patrimoine. [...]
[...] Tous les agents économiques peuvent épargner. Il s'ensuit des effets voulus par l'agent, mais également des conséquences indépendantes de sa volonté L'épargne des ménages, modalités et effets volontaires Modalités : Epargne individuelle : Epargne financière : thésaurisation, épargne liquide (livrets d'épargne, épargne-logement), valeurs mobilières (action, obligation, SICAV contrats d'assurance-vie. Epargne non financière : acquisitions immobilières ou d'objets d'art. Epargne collective : ex : épargne salariale (sommes épargnées des salariés de l'entreprise bénéficient d'avantages fiscaux et peuvent être augmentées par l'employeur). [...]
[...] Au total, tous les agents économiques bénéficient donc d'une manière ou d'une autre de l'épargne. Ces avantages constituent les finalités de l'épargne. D'autre part, en ce qui concerne ses déterminants, sans disqualifier totalement une cause ou une autre, on peut affirmer que le niveau d'épargne est déterminé par une conjonction de facteurs qui travaillent plus ou moins selon les cas. Bibliographie : J. Stiglitz, Principes d'économie moderne, De Boeck Université p 180- 185, p 521-524, p 540, p 607. A. [...]
[...] Les cotisations sociales sont aussi une épargne involontaire. Elles profitent à l'ensemble des ménages, comme les cotisations sociales pour la retraite par exemple. Outre les avantages volontaires qu'elle procure aux agents, l'épargne est également utile à la société dans son ensemble Les différents déterminants de l'épargne Le taux d'intérêt, ou la rémunération de l'épargne Argument mis en avant notamment par les économistes néoclassiques : l'épargne étant une consommation différée dans le temps, l'agent accepte d'autant plus de renoncer à une consommation immédiate que son revenu futur augmentera et fera augmenter sa consommation. [...]
[...] Beitone et , Economie, Dalloz p 88-105. E. Bosserelle, Economie générale, Hachette supérieur p 169 C.-D. Echaudemaison, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan, 2000. [...]
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