Comme nous le savons, le volume de l'épargne est fonction du revenu des ménages. L'épargne des ménages peut se définir de trois manières différentes mais néanmoins complémentaires : soit l'épargne est un élément du patrimoine, soit elle est la part du revenu non consommée (analyse Keynésienne), soit elle est la contrepartie de l'investissement.
Cette première constatation nous amène donc logiquement à aborder le sujet abordant l'analyse du volume et de la structure de l'épargne des ménages.
Cette analyse ne peut être faite qu'à partir de l'étude approfondie de l'épargne des ménages au cours d'une période donnée enfin d'observer et de comparer les différents changements de comportements et de mentalités des ménages.
C'est donc dans cette optique que nous analyserons dans un premier temps le volume de l'épargne des ménages puis dans un second temps la structure de celle-ci (...)
[...] Comme nous l'avons vu, le patrimoine est en nette croissance et cela dû notamment aux facilités de crédits et aux prix de l'immobilier. L' effet de richesse pourrait donc expliquait la baisse du taux d'épargne au cours des années 2004 et 2005 impliquant donc que les ménages atteignant de plus en plus leur objectif soit la constitution d'un patrimoine , se sentant plus riches ils n'éprouvent plus le besoin d' épargner. II / La structure de l'épargne. L'épargne immobilière (non-financière). ( Hausse de l'épargne immobilière. [...]
[...] En 2004, parmi les ménages les plus riches et de diplômes de niveau supérieur, environ 75 a possédait des actions tandis que pour les ménages sans aucun diplômes environ 40% étaient détenteurs d'actions. C / L'importance du patrimoine L'évolution du patrimoine. En France les ménages disposent de plus de du patrimoine total de la nation en 2005 soit environ milliards d'euros et détiennent des logements. Au cours des dix dernières années, le patrimoine des ménages a progressé au rythme de + /an. [...]
[...] - Hausse du patrimoine des ménages dans le patrimoine national d'environ 450 milliards en 10 ans. Titres hors actions : (épargne monétaire) - Forte baisse dans le pourcentage des parts des ménages passant de à en 10 ans. - Baisse du patrimoine des ménages dans le patrimoine national d'environ 50 milliards en 10 ans. Crédit : (épargne contractuelle) - Légère baisse dans le pourcentage des parts des ménages passant de à en 10 ans. - Légère hausse du patrimoine des ménages dans le patrimoine national d'environ 4 milliard en 10 ans. [...]
[...] Réduction du pouvoir d'achat des ménages. Au total la croissance du pouvoir d'achat se réduit a + après + en 2004. L'inflation exerce deux effets contradictoires sur le volume de l'épargne qui peut engendrer une baisse de l'épargne ou au contraire une augmentation : effet de fuite devant la monnaie et effet d'encaisse réel. B / qui explique l'augmentation de l'endettement. ( Les recours aux crédits sont en constante augmentation notamment grâce au développement du crédit à la consommation. La croissance annuelle des encours de crédit immobilier atteignait + en 2003 et + en 2005 augmentant l'endettement des ménages. [...]
[...] La fiscalité détermine le niveau de rentabilité des placements financiers. Elle demeure au centre de la politique de l'épargne des pouvoirs publics pour orienter l'épargne des ménages vers les placements jugés prioritaire pour le financement de l'économie. L'épargne financière est donc en hausse puisque les taux d'intérêt augmentent. A la lumière de notre analyse il est clair que le volume de l'épargne a ralenti et que les fluctuations de crédits et de revenus des ménages jouent un rôle notable dans les variations de ce volume. [...]
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