épargne, crédit, financement, croissance des PDEM, pays développés à économie de marché
Le système monétaire et financier du 19ème siècle, en limitant la création monétaire, oblige au financement de la croissance par l'épargne.
La controverse entre Ricardo (currency principle) et Stuart Mill (banking principle) tourne à l'avantage de Ricardo avec le Banking Act (1844) qui assure la stabilité des prix (cf. théorie quantitative de la monnaie). John Law, « la monnaie doit circuler dans un pays comme le sang circule dans le corps ».
[...] L'épargne et le crédit dans le financement de la croissance des PDEM. I. La fin du 19ème siècle voit la croissance financée par les vertus de l'épargne. II. Mais au milieu du 20ème siècle, la pensée keynésienne voit le crédit financer prioritairement la croissance. III. A la fin du 20ème siècle, le financement de la croissance est assuré par l'épargne et le marché financier. I. La fin du 19ème siècle voit la croissance financée par les vertus de l'épargne. A. [...]
[...] Critique : Ces modalités de financement contraignent la croissance et occasionnent des crises. Le principe du currency principle fait buter les banques sur le plafond de limitation des crédits, ce qui entraîne une réduction du financement des investissements et donc un ralentissement de la croissance. Crises cycliques : avec le financements de gros projets (chemins de fer), il ne reste plus d'épargne pour financer les investissements des autre entreprises, ce qui entraîne une hausse des taux d'intérêt pour augmenter l'épargne, mesure qui va pénaliser l'investissement . [...]
[...] L'inflation allège les remboursements d'emprunts des particuliers (les salaires état indexés sur les prix) et des entreprises, ainsi que les négociations salariales. La baisse du taux d'intérêt accroît l'efficacité marginale du capital, et l'inflation qui en découle est le prix à payer pour le chômage. C. Critique Mais à partir des années 1970, la croissance bute sur l'inflation et l'effet d'éviction. Effet d'éviction : étant donné que l'état prend une bonne part de l'épargne pour financer le déficit budgétaire, il n'y a plus assez d'argent pour financer l'investissement. cela provoque une hausse des taux d'intérêt. [...]
[...] A la fin du 20ème siècle, le financement de la croissance est assuré par l'épargne et le marché financier. Pour Friedmann, il faut lutter contre l'inflation afin d'être plus compétitif dans l'économie mondiale : augmentation du taux directeur de la FED par Paul Volcker. En Europe, les banques centrales deviennent indépendantes et on ? de financer leurs déficit : traité de Maastricht. Critique de la politique keynésienne par la théorie de l'équivalence ricardienne : les citoyens connaissent mieux la vie économique et vont anticiper (Barro). [...]
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