Ce qui paraît le plus intéressant dans cette question est non pas la question de savoir si l'environnement peut être l'objet d'une logique de marché, mais plutôt de savoir quels sont les solutions que l'économie peut proposer pour préserver l'environnement. Le marché, dans cette perspective, tendrait donc à s'emparer de la pollution.
Les solutions apportées à la pollution sont basées sur le fait que la pollution est une déséconomie externe de production. On considère ainsi que dans le cadre d'une déséconomie externe de production, le « gêneur » est une entreprise.
Comment gérer les externalités ? Réglementation (quotas de production, interdiction de l'activité ??), taxation, distribution de droits à polluer ?
[...] L'environnement, enjeu économique ? Ce qui paraît le plus intéressant dans cette question est non pas la question de savoir si l'environnement peut être l'objet d'une logique de marché, mais plutôt de savoir quels sont les solutions que l'économie peut proposer pour préserver l'environnement. Le marché, dans cette perspective, tendrait donc à s'emparer de la pollution. Les solutions apportées à la pollution sont basées sur le fait que la pollution est une déséconomie externe de production. On considère ainsi que dans le cadre d'une déséconomie externe de production, le gêneur est une entreprise. [...]
[...] Les firmes ou les pays peuvent être incités à innover technologiquement pour réduire les émissions polluantes et ainsi pouvoir négocier leurs droits à polluer. Remarques sur le fonctionnement : - intègre l'environnement et la pollution dans une logique de marché. Logique d'extension des domaines relevant du marché. - Pose la question de la distribution initiale des droits à polluer. Est-ce l'offre et la demande qui définissent le prix optimal du droit à polluer ? - Question de l'objectif poursuivi : limitation , prévention ou éradication de la pollution ? [...]
[...] - comment les internaliser ? 1. L'internalisation par les droits de propriété Ronald Coase (néolibéral, prix nobel en 1991) a imaginé que les externalités pouvaient faire l'objet d'arrangements privés, en ayant recours à des droits de propriété sur les ressources = Négociation et théorème de Caose avec deux cas de figure : Le producteur-pollueur est détenteur de droits de propriété, et c'est aux victimes de ce pollueur potentiel de l'indemniser préventivement pour le manque à gagner qu'il subira en acceptant ainsi de ne pas utiliser son droit de propriété absolu, en réduisant sa production. [...]
[...] L'Etat fixe une taxe égale au montant du dommage, à la charge du pollueur, qui peut aussi être incité à investir dans du matériel non ou moins polluant pour ne pas payer la taxe. L'Etat peut aussi subventionner celui qui investit dans la dépollution. Ainsi, une taxe dont le montant est proportionnel au volume de déchets émis permet de corriger le coût de production des entreprises polluantes afin que celles-ci tiennent compte du coût social que représente la pollution dont elles sont responsables. Remarque sur les incidences redistributives : Il existe un problème dans les conditions de fonctionnement du principe au travers de l'importance de l'hypothèse informationnelle. [...]
[...] - Droit à ? est-ce que la pollution peut s'apparenter à un droit ? Est-ce un droit de propriété ? - Voir critiques des pays émergents et des pays en développement. Nouveau frein à leur croissance ? difficile répartition équitable des droits entre les nations. [...]
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