Synthèse d'un article sur l'évolution historique des figures de l'entrepreneur, depuis A. Smith jusqu'à l'entrepreneur du XXI siècle. Il permet de constater l'évolution des manières d'entreprendre.
[...] Il distingue le profit, source de revenus de l'entrepreneur, le salaire et la rente. Mais chez Smith on ne trouve aucune analyse du rôle de l'entrepreneur, en tant qu'agent économique et de son influence sur l'activité économique. Pour D. Ricardo, c'est la détention du capital qui permet l'exercice du rôle. L'entrepreneur est donc celui qui est propriétaire du capital. Parce qu'il accepte et supporte le risque, c'est à lui que revient le droit de prendre les décisions essentielles. Les deux notions de risque et de direction sont alors confondues. [...]
[...] Il met en avant le rôle perturbateur de l'entrepreneur. Seuls les individus capables d'innover méritent l'appellation d'entrepreneur, ils sont doués d'imagination et font preuve d'initiative et de volonté. D'inspiration néo-schumpétérienne H. Leibenstein, (1968) considère que l'un des obstacles majeurs à notre compréhension de l'entrepreneur réside dans la théorie de la fonction de production qui est Incomplète. Il considère la firme comme une organisation composée d'individus différents entre lesquels n'existe aucune unanimité à propos d'objectifs. Il propose de distinguer deux aspects dans l'activité d'entreprise, ce qui est de la routine, qui regarde le management et ce qui est exceptionnel et constitue la véritable fonction de l'entrepreneur. [...]
[...] La démarche de l'entrepreneur social n'est pas très différente de l'entrepreneur au sens habituel du terme. Le point de départ, le déclencheur de l'initiative, est la constatation d'un besoin collectif, qui concerne un groupe social ou professionnel, une communauté ethnique ou encore un territoire. L'action de l'entrepreneur social s'exerce, cependant, au profit de l'intérêt général L'autre nouvelle figure d'entrepreneur, est la résultante du développement du réseau des réseaux, Internet, et de l'explosion des nouvelles technologies de l'information et de la communication. [...]
[...] C'est "l'économie de management" qui se transforme progressivement en une "économie d'entrepreneurs" La petite entreprise s'est imposée comme une institution qui a acquis une légitimité considérable. La grande dimension n'est plus un objectif en soi. On n'est plus du tout certain que la taille soit la variable explicative principale de la performance. A cause des multiples liaisons entre les grandes et les petites entreprises, ces dernières sont aussi importantes que les grandes dans leur contribution à l'accroissement de la compétitivité nationale et à l'augmentation du produit national. [...]
[...] Marshall assimile le manager à l'entrepreneur. Pour Galbraith, la grande entreprise du début du XX siècle pratique toutes les activités qui relevaient naguère du propriétaire individuel ou de la petite entreprise. Seules les grandes entreprises peuvent réunir les capitaux nécessaires et mobiliser les compétences humaines exigées par une logique de haute productivité. Le renouveau de l'entrepreneur contemporain Cette étape est celle d'une réaffirmation de l'entrepreneur en tant que personnage clé de l'activité économique. Schumpeter donne de l'entrepreneur une définition plus restrictive que celle de Say et rejette la notion de risque. [...]
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