Elasticités en économie, demande, prix, élasticité croisée, élasticité-revenu, lois d'Engel
Une élasticité croisée négative est le signe que l'augmentation du prix d'un bien entraine la diminution de la demande d'un autre bien. Les biens sont alors qualifiés de complémentaires. Par exemple, si le café augmente, le consommateur va peut-être choisir de consommer moins de café et de fait moins de sucre (s'il a l'habitude de sucrer son café). Ici, il s'agit de l'effet revenu.
[...] Cela concerne en particulier les biens inférieurs tels que le pain, les pommes de terre Le coefficient budgétaire de l'habillement, du logement, de l'éclairage et du chauffage varie peu, reste à peu près au même niveau. Il s'agit là de biens normaux ou nécessaires. Leur élasticité- revenu est comprise entre 0 et 1. Le coefficient budgétaire des autres dépenses augmente lorsque le revenu augmente. Cela concerne les biens et services supérieurs tels que la culture, les loisirs, la santé, l'éducation, les transports . L'élasticité-revenu est alors strictement supérieure à 1. [...]
[...] Par exemple, si le café augmente, le consommateur va peut-être choisir de consommer moins de café et de fait moins de sucre (s'il a l'habitude de sucrer son café). Ici, il s'agit de l'effet revenu. Une élasticité croisée nulle marque l'indépendance de deux biens. L'élasticité-revenu Définition L'élasticité-revenu est le rapport entre la variation relative de la demande d'un bien et la variation relative des revenus des ménages. Elle permet de voir l'impact de la variation du revenu sur la demande d'un bien donné, et même sur l'ensemble de la structure d'un bien donné. [...]
[...] Ainsi, une hausse des prix entraine une hausse de la consommation. Différents facteurs peuvent expliquer une telle corrélation qui ne semble pas logique : o L'effet Veblen qui concerne les biens de luxe. Cette élasticité-prix positive reflète une sorte de snobisme de la part des individus, qui refusent d'acheter un bien jugé pas assez cher (prix qui ne reflète pas assez la valeur haut de gamme du bien concerné). Ainsi, le but est alors de montrer sa richesse par la consommation de produits ostentatoires, en se distinguant du reste de consommateurs. [...]
[...] Cela signifie que la demande ne varie pas quand le prix varie, c'est-à-dire que la consommation est indépendante des prix, ou du moins des variations de prix. Une demande dite inélastique concerne principalement les biens et services de première nécessité. Il s'agit de consommations obligatoires dont on ne peut se passer. Pourtant, cette inélasticité peut être atténuée s'il existe des biens de substitution (qui remplissent la même fonction). Il en va de même pour les services. Par exemple, un patient ne va pas tomber moins souvent malade parce que les prix des rendez-vous médicaux ont augmenté. L'élasticité est négative. [...]
[...] Par exemple, si le prix d'un produit A augmente de et que la consommation de ce produit A baisse alors de alors il y a bien corrélation entre ces deux variations, une corrélation de même ampleur, l'élasticité étant égale à -1. La demande est très élastique si elle est inférieure à -1. Dans ce cas, une variation des prix entraine une très sensible variation de la demande. Enfin, une élasticité comprise entre 0 et traduit une demande faiblement élastique. L'élasticité est positive. [...]
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