La mondialisation a permis un accroissement des échanges. Aujourd'hui, les économies sont interconnectées et la circulation des personnes mais aussi des biens est facilitée. D'autre part, s'informer est plus aisé. La création de l'Euro, par exemple, facilite les comparaisons entre les pays.
Aussi, on assiste à une mise en concurrence des territoires et, du fait de leurs avantages comparatifs, la plupart des pays tendent à se spécialiser dans un secteur particulier. Dès lors, on peut se rendre compte des différences de compétitivité-prix (notamment pour les biens incorporant beaucoup de facteur travail) des produits Chinois (...)
[...] Etant donné la baisse des prix des produits importés, le pouvoir d'achat libéré peut aussi être tourné vers des produits nationaux. Si le prix des vêtements baisse, les ménages auront sûrement plus d'argent à consacrer au cinéma, aux sorties au musée Enfin nous pouvons utiliser la théorie de Duesenberry. Selon lui, on a tendance à vouloir imiter la consommation de la classe supérieure. Ainsi, si le prix des lecteurs DVD hi-Tech ou des écrans plasmas baissent, la classe moyenne va en consommer davantage. [...]
[...] Au final, il y a donc un report de la consommation. L'exemple des ordinateur est encore très éloquent : la baisse des prix à permis (conformément à la loi d'Engel d'augmenter la part du revenu attribuée aux bien supérieurs : aujourd'hui on va acheter une télé plasma, des lecteurs DVD Nous pouvons aussi poser le problème de la consommation de produits nationaux. La baisse des prix des produits importés entraine dans un premier temps une augmentation de la consommation de produits étrangers. [...]
[...] La considérable baisse des prix des ordinateurs depuis les années 2000 à fortement joué dans l'augmentation des achats dans ce domaine. Le produit devient beaucoup plus accessible, c'est-à-dire que les franges de la population qui ne pouvaient pas en acheter sont désormais en mesure de le faire. La baisse des prix sur un produit a donc un effet direct sur le comportement des ménages : une plus forte consommation de ce produit (si c'est un bien normal ou supérieur). L'effet revenu comporte un deuxième volet. [...]
[...] Une importante baisse du prix laisse des ressources disponibles pour autre chose. Il en est de même pour l'habillement. S'il est moins cher de s'habiller grâce aux importations, on aura davantage d'argent à consacrer aux dépenses culturelles, à la santé Cependant la hausse de la consommation, comme résultante de la baisse des prix des produits importés, doit être relativisée. Tout dépend de l'élasticité-prix des produits. Les prix auront beau baisser, si l'élasticité est faible, la consommation de ce produit ne changera pas. [...]
[...] La baisse des prix des produits importés agit directement sur le revenu des ménages. Lorsque le prix réel d'un bien baisse relativement aux autres, le premier effet est appelé effet revenu Le prix d'un ou de plusieurs bien baisse et, par conséquent, le revenu réel des ménage augmente. Puisque le revenu réel des ménages augmente, deux effets peuvent être attendus. Le premier- le plus logique- est l'augmentation de la consommation de ce bien. Il est moins cher donc pour le même prix je peux en consommer davantage. [...]
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