Effets, encaisse, réelle, Pigou
Lors de la crise économique particulièrement dure qui toucha l'ensemble des économies développées dans les années 1930, on constatait également un bouleversement dans les sciences économiques. Le modèle à l'époque utilisé pour analyser les phénomènes macroéconomiques était dit classique ou néoclassique, mouvement ayant pour chefs de file Cecil Pigou (1877-1959) et Alfred Marshall (1842-1924), tous deux professeurs de celui qui introduisait un nouveau paradigme dans les sciences économiques, John Meynard Keynes(1883-1946), fondateur du keynésianisme. Deux visions, deux manières d'appréhender les crises et donc deux corpus de concepts parmi lesquels les effets d'encaisse réelle de Pigou.
[...] Deux visions, deux manières d'appréhender les crises et donc deux corpus de concepts parmi lesquels les effets d'encaisse réelle de Pigou. Formule : C = avec consommation des ménages salaire nominal niveau des prix masse monétaire La consommation des ménages correspond à l'ensemble des biens et services effectivement consommés par un ménage (agrégat macroéconomique correspondant à « l'ensemble des occupants d'un même logement qu'ils aient ou non des liens de parentés » (INSEE) Le salaire nominal correspond au salaire brut touché par un individu à la fin d'un temps donné (en général à la fin du mois). [...]
[...] Critiques : La première critique est de l'ordre de l'échelle. Cet effet d'encaisse réel ne joue en fait qu'à la marge dans l'ensemble des mécanismes macroéconomique et s'avère insuffisant pour relancer une économie. La seconde critique repose sur le fait que le mécanisme de baisse continue des prix est anticipé par les agents qui préfèrent dès lors attendre le plus tard possible pour valoriser leurs encaisses, escomptant un gain plus intéressant (si à quantité de monnaie et valeur de monnaie stable j'achète à mon pouvoir d'achat sera plus important qu'à et créant alors une spirale déflationniste. [...]
[...] Analyse : On se place en situation de récession. Il nous faut d'abord analyser quelles variables vont rester stables vont au contraire ne pas l'être. En situation de récession, on postule dans la théorie classique une baisse des prix à salaire inchangés. De facto comme la vie coûte moins chère diminue) et que les salaires restent inchangés stable), le pouvoir d'achat des ménages est en augmentation. Du fait de cette augmentation du pouvoir d'achat les ménages consomment plus, relançant la demande et par la même l'offre, sortant l'économie de la récession. [...]
[...] Or, la masse monétaire reste stable. Cela veut dire que la quantité de monnaie disponible pour l'économie reste la même, il faut donc bien que cette quantité de monnaie se trouve quelque part. Il est donc impossible que l'économie reste durablement en récession puisque les liquidités disponibles doivent trouver un « endroit » (disons soit chez les ménages qui vont pouvoir reconsommer grâce à cette monnaie, soit les entreprises qui pourront alors embaucher plus de personnel, soit l'Etat qui pourra alors allouer ces liquidités au mieux pour relancer l'économie) où s'incarner physiquement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture