Un choc budgétaire entraine une hausse du déficit public et une hausse des revenus privés qui entrainent une tension sur les prix et les salaires. Il y a divergence chez les économistes sur les effets d'éviction d'une hausse du déficit public. Certains anticipent une baisse de l'investissement, d'autres une fuite vers l'épargne. Un choc monétaire entraîne une baisse des taux à court terme qui elle-même entraine une dépréciation des taux de change.
[...] Un accroissement de la trésorerie des entreprises d. Une baisse des taux d'intérêt réels à LT à deux conditions: - que la baisse des taux courts soit perçue comme durable (sinon, il n'y a pas de réallocation de portefeuille) - qu'il n'y ait pas d'anticipation d'une reprise de l'inflation. (scénario noir des banques centrales) Cette baisse crée une diminution du coût du capital et une augmentation de la profitabilité des investissements. Nota: inversement, une hausse des taux peut, par l'intermédiaire des faillites (distinctes d'une simple restriction de l'investissement) tuer du capital. [...]
[...] Cela veut dire entre autres que output gap (écart entre PIB potentiel et PIB effectif) n'est pas totalement rattrapable du fait des effets d'hystérésis sur le marché du travail (thèse de la BDF: en fait, il serait de seulement, non de trois) Nota: divergences entre économistes (qui sont tous d'accord sur les enchaînements ci-dessus): - les Néoricardiens insistent sur la fuite vers l'épargne - les Néoclassiques sur la rapidité des effets d'éviction - les Keynésiens sur le retard des effets d'éviction 2. Effets d'un choc monétaire La baisse des taux à court terme (Nota: les taux courts touchent les taux longs en stimulant l'épargne) se propage par 4 canaux: Le taux d'intérêt réel - Une baisse des taux nominaux entraîne une baisse des taux réels courts. - Cette baisse a plusieurs effets: (CF France 1996) a. Une baisse du coût d'opportunité du stockage b. [...]
[...] Or il existe des banques, qui ont un comportement spécifique - La variation des taux s'y transmet plus ou moins en taux débiteurs, d'où: .diminution du risque d'insolvabilité donc augmentation de l'offre de crédit .augmentation de la valeur des collatéraux (immeubles, terrains . qui servent d'hypothèques pour les prêts) donc .augmentation de l'offre de crédit. Nota: les banques cherchent avant tout les occasions de faire des marges. Le canal du taux de change - La baisse du taux entraîne une dépréciation du change - D'où une hausse du prix des imports (canal le plus important et le plus rapide) et une hausse de l'activité via les exports nets qui entraîne des effets PHILLIPS. [...]
[...] Les effets des chocs monétaires et budgétaires 1. Effet d'un choc budgétaire A. Effets simples Hausse du déficit public Hausse des revenus privés. Mais fuite vers l'épargne (100% si effet néo-ricardien). Hausse de la demande. Mais fuite vers les impôts Hausse de la production domestique, d'où hausse des revenus privés (effet multiplicateur qui ne tend pas vers l'infini du fait des fuites -environ donc le multiplicateur est de 0,7 puissance B. Effets d'éviction Hausse du déficit public Eviction financière . [...]
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