Les économistes de l'Antiquité, fiche mémo de 2 pages en économie.
Histoire de la pensée économique : l'économie dans l'Antiquité
[...] A l'origine l'économie politique n'a pas d'existence autonome. Elle est liée à la pensée philosophique ou morale. Après l'expansion que connut la Grèce au Ve et IVe siècle av J.C., certains philosophes entreprirent de réfléchir sur les réformes à apporter à la cité. PLATON (427-347 av JC) Disciple de Socrate, il fonda l'Académie en 387 à Athènes, la “première école de Sciences Politiques”. Son œuvre est constituée d'une trentaine de dialogues mettant en scène disciples et adversaires face à Socrate. [...]
[...] Ses préoccupations majeures sont de créer l'harmonie dans la cité et le détachement vis-à-vis des richesses matérielles. Opposé au communisme de Platon il défend la propriété privée pour des raisons d'efficacité. La monnaie sert d'intermédiaires des échanges. Il distingue la chrématistique naturelle qui est l'art naturel d'acquérir les richesses : l'art de se procurer les biens nécessaires à la vie et utiles soit au foyer domestique, soit à l'Etat. Elle a donc pour but de se nourrir. La chrématistique proprement dite est contre nature car il y aurait création de richesse par l'échange. [...]
[...] Le droit de propriété est nécessaire à la vie humaine. La propriété privée incite l'homme à travailler et permet une meilleure gestion des biens dans l'intérêt de la communauté. Thomas d'Aquin plaidait pour l'affranchissement des serfs et leur accession à la propriété des terres qu'ils cultivaient. A la différence d'Aristote, il ne condamne pas le commerce. L'échange naturel par le troc ou par l'échange monétaire est nécessaire mais l'échange “pour le condamnable. Il prend en considération le principe des théologiens de son temps et notamment d'Albert Le Grand : le juste prix doit couvrir le travail et les dépenses de l'artisan. [...]
[...] Emergence de la féodalité et du système domanial. L'Eglise se charge d'occuper l'espace culturel ; Saint-Augustin distingue la cité terrestre et la cité de Dieu. Il rejette l'idée de communisme et considère que les chrétiens doivent se soumettre aux institutions existantes. Mais mouvement de restauration du pouvoir royal sous l'impulsion des capétiens ; les écrits de Saint-Augustin ne correspondent plus aux nouvelles conditions politiques et économiques car la population grandit, la production s'accroît et l'économie se monétarise. De plus crise intellectuelle car redécouverte des écrits d'Aristote. [...]
[...] C'est contraire à la justice. Luther distingue prêt à motif humanitaire et un prêt à motif commercial. Jean Calvin fait la part des choses entre un prêt qui vient aider un individu aux prises avec une situation financière précaire (prêt de consommation) et le prêt de production. L'intérêt sur un tel prêt est tout à fait acceptable, à condition que le taux soit raisonnable. L'Encyclique (lettre circulaire écrite par le pape et destinée aux évêques et, par eux, à l'ensemble des fidèles) de Benoît XIV[1], pervenit”, rejette la distinction de Calvin et réaffirme que le prêt d'argent ou de choses fongibles doit être gratuit. [...]
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