L'Union européenne a été fondée le 1er novembre 1993 par l'entrée en vigueur du traité sur l'Union européenne (TUE) signé à Maastricht le 7 février 1992. Le 1er janvier 1999 est marqué par le passage à la monnaie unique dans onze pays qui sont la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique, l'Italie, l'Autriche, le Luxembourg, les Pays bas, l'Irlande, la Finlande et le Portugal (la Grèce rejoindra cette zone euro le 1er janvier 2001). Cette union européenne n'à cessé de croitre suite à l'adhésion de dix nouveaux Etats membres au 1er mai 2004 ainsi qu'à l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie au 1er janvier 2007.
[...] Une Union Européenne encore fragile La théorie de mobilité des facteurs de production établie par Mundell : une théorie pas toujours vérifiée Mundell a donné en 1961 sa définition de la zone monétaire optimale, celle-ci est basée sur la mobilité des facteurs de production et plus précisément celle du travail. En effet selon Mundell on peut parler de ZMO si en cas de choc asymétrique ou de crise, la main d'œuvre du pays touché se déplace vers un pays plus dynamique de la même zone. [...]
[...] De par cette définition l'Union Européenne peut difficilement être considérée comme étant une ZMO dans la mesure où la mobilité du facteur travail y est faible. Au sein de l'Union Européenne des barrières naturelles telles que la langue parlée empêchent des individus pourtant qualifiés d'occuper un poste où on a besoin d'eux à l'étranger, ou encore le manque de sentiment d'appartenance européenne, les citoyens se sentent avant tout Français, Allemands, Espagnols plutôt qu'européen, des différences de culture empêchent également le déplacement du facteur travail d'un pays à un autre au sein de la zone euro. [...]
[...] Ainsi, l'UE ne vérifie pas les théorie établies par Mundell concernant la mobilité des facteurs de production, et plus particulièrement celle du travail, faible en Europe, mais aussi celle traitant de la flexibilité des prix et des salaires, justement peu flexible au sein de l'Union, ce qui laisse à penser que l'Union Européenne ne constitue pas une zone monétaire optimale, et de fait est toujours vulnérable aux chocs qui pourraient la toucher : les ajustements ne pourraient se faire d'eux-mêmes, les déséquilibres ne pourraient se résoudre automatiquement. [...]
[...] Ils existent cinq critères de convergences : trois critères d'ordre monétaire (un taux d'inflation inférieur à un taux d'intérêt qui ne doit pas dépasser de deux points la moyenne des trois pays ayant enregistrés les meilleurs performances et enfin une marge de fluctuation du taux de change étroite) et deux critères de finances publiques (un déficit publique qui ne doit pas dépasser les du PIB et une dette publique inférieure à 60% du PIB). Cette «sélection d'entrée a pour but de préparer une économie à intégrer une monnaie unique afin d'éviter tout choc asymétrique. En effet, les critères de convergence permettront d'éviter des ajustements ultérieurs difficiles à des pays qui ne seraient pas économiquement prêts. Par exemple, un pays où l'inflation serait trop élevée souffrirait de ne plus pouvoir dévaluer sa monnaie et va perdre en compétitivité. [...]
[...] Cependant, selon le triangle des incompatibilités de Mundell, un pays ne peut avoir une parfaite mobilité des capitaux, appartenir à un système de parité fixe et disposer d'une liberté en matière de politique monétaire. Comme les deux premiers critères sont actuellement vérifiés, il n'est plus possible de mener une politique monétaire à l'échelle national. Pour cela, la banque centrale européenne (BCE) à été crée en 1998 avec comme mission principale la stabilité des prix c'est-à-dire la maitrise de l'inflation. Ainsi, cette intégration financière et cette stabilité des prix font de l'Union européenne une zone monétaire optimale. II. [...]
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