Diaporama de 45 pages sur l'économie du travail
La théorie économique classique enseigne qu'il ne peut y avoir de chômage durable. S'il existe, c'est qu'il est volontaire. Le constat empirique semble contredire cette approche du marché du travail. La persistance du déséquilibre en Europe s'accorde également mal avec cette appréciation (16 millions de chômeurs volontaires ?). L'économie du travail analyse le fonctionnement du marché du travail défini comme le lieu de rencontre des travailleurs (offreurs de travail) et des employeurs (demandeurs).
[...] L'internalisation de cette main d'œuvre est justifiée par le fait qu'elle constitue un actif spécifique (théorie du capital humain) Sur le marché externe du travail, les décisions de rémunération, d'allocation et de formation sont contrôlées directement par des variables économiques. CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre La théorie de la segmentation (M.J. Piore, B. Bluestone, P. Osterman ) Marché secondaire Marché primaire Emplois stables, bien rémunérés, Forte syndicalisation évolution de carrière, avantages sociaux importants conditions de travail satisfaisantes Emplois précaires, Mal rémunérés, Faible taux de syndicalisation, Peu de promotions, Avantages sociaux réduits Précarité MARCHE CONTRACTUEL Marché CONCURRENTIEL CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre Insiders / Outsiders (A. Lindbeck et D. [...]
[...] Cette distinction recoupe l'opposition plus courante entre traitement économique et traitement social du chômage. Optique plutôt keynésienne (chômage involontaire) A l'inverse, les mesures actives ont pour objectif de remettre les chômeurs en emploi et d'augmenter le niveau d'emploi dans l'économie, soit de manière directe (création d'emplois publics temporaires, subventions et incitations à l'embauche), soit de manière indirecte (formation). Optique plutôt néo-classique et libérale (chômage volontaire) CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre Dépenses générales / dépenses ciblées Les mesures générales regroupent les réductions de cotisations sociales patronales, pratiquées afin d'inciter à l'embauche de salariés à faible qualification, ensuite pour atténuer le coût salarial de la mise en œuvre des 35 heures. [...]
[...] En économie de partage, Weitzman propose d'introduire dans le salaire une partie fixe et un bonus variable. Comme les firmes prennent leurs décisions d'embauche en fonction de la seule partie fixe du salaire, la demande de travail augmente tant que cette partie fixe est inférieure au salaire de plein-emploi. Mais, grâce au partage des profits (bonus), le salaire total a des chances d'être plus élevé que le salaire de l'économie de salariat. CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre II - Les principales théories de l'économie du travail (Approche par les quantités) CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre L'interprétation de la courbe de Phillips (1958) Pour les keynésiens, Il y a dilemme inflation-chômage et la politique économique à CT est efficace (arbitrage inflation/chômage : "stop and plans de relance / plans de stabilisation CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre L'interprétation de la courbe de Phillips (1958) Taux d'inflation Pour les monétaristes, les politiques conjoncturelles sont à l'origine du chômage, les agents anticipent les futures hausses de prix et les intègrent dans les négociations salariales . [...]
[...] Mac Donald et R. Solow) : les négociations entre syndicats et firmes vont porter à la fois sur l'emploi et sur le salaire. L'objectif est d'obtenir un accord qui ne désavantage aucune partie (optimum de Pareto). Dans ce modèle plus le pouvoir syndical est fort, plus les négociations sont favorables à la fois aux salariés et à l'emploi. Le modèle de "droit à gérer" (S.J. Nickell, P. [...]
[...] Cette imparfaite substituabilité tient aux coûts fixes liés au travail (coûts d'embauche, de formation et de licenciement). La priorité est alors accordée à ceux qui appartiennent déjà à l'entreprise, et ceux-ci obtiennent des salaires supérieurs à ceux qu'ils obtiendraient sur un marché du travail concurrentiel dans le cadre de contrats individuels. CPGE 2 - Jaunet Philippe Octobre Le pouvoir syndical (courant institutionnel) La théorie des syndicats (Hicks) : l'existence d'un syndicat renforce le pouvoir de marché des salariés et peut permettre d'obtenir un niveau de salaire au-dessus de son niveau individuel d'acceptation (limite : difficulté croissante du syndicat à représenter une collectivité des salariés de plus en plus hétérogène ) La théorie des négociations salariales : Le modèle de contrats optimaux (I. [...]
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