Finance équitable, intérêt général, Trente Glorieuses, sous-emplois, coopératives
Les auteurs sont spécialisés dans beaucoup de travaux portant sur l'économie sociale (= on pourrait faire plus démocratiquement de l'économie), notamment les mutuelles (par assemblée générale, décident de la direction, adhérents décident), les associations, et coopératives (idée que chaque salarié a une voix, décision prises par eux), et sur l'économie solidaire, c'est-à-dire les mouvements contestataires dans l'économie (côté militant, veulent fondamentalement remettre en cause le fonctionnement de l'économie, ex : commerce équitable, finance équitable = mettre son argent dans des banques équitables qui ne placent pas notre argent dans l'armement, entreprises qui polluent, délocalisent et utilisent de la main d'œuvre enfantine, régies de quartier = surtout en Amérique Latine, communautés de quartier qui gèrent elles-mêmes le commerce, l'eau, l'électricité etc).
[...] Il y a beaucoup de travaux qui souhaitent indemniser ce bénévolat, en leur donnant par exemple des avantages pour la retraite . ou autres projets qui voudraient obliger les chômeurs (notamment en GB) à faire du bénévolat pour avoir d'autres avantages, comme les allocations chômage. il y a un choix politique sur l'organisation de l'économie, et ce que disent ces auteurs c'est qu'il faut développer la démocratie, ce qui constitue la seule solution pour réencastrer l'économie dans le politique. Autre point, les politiques économiques ne doivent pas nécessairement se demander comment on doit améliorer l'économie, elles doivent essayer de se demander ce que le peuple souhaite comme économie. [...]
[...] L'économie sociale et solidaire semble très efficace dans certains cas. Exemple des alcooliques anonymes. Si vous êtes atteints par un fort alcoolisme, ce ne sont pas la clinique privée ou l'hôpital qui vont vous aider, mais une association spécialisée. Dans d'autres domaines du social, beaucoup préfèrent l'économie sociale et solidaire au public ou au privé. Exemple typique : les crèches, certaines écoles alternatives (les parents participent à l'école). Malgré tout le développement de l'économie sociale est d'abord une question de coût. [...]
[...] ça coûte moins cher / 2. également une question de statut : ces gens n'étant pas fonctionnaires pourront facilement être licenciés et, en même temps, le public peut pratiquement impulser ces associations. En même temps, dans notre société, on a de plus en plus besoin de cette économie sociale et solidaire car il y a de plus en plus de personnes âgées et très âgées, on veut de plus en plus s'occuper des personnes handicapées, et on a donc un vrai besoin de travailleurs sociaux sans en avoir les moyens (on ne veut pas augmenter les budgets liés au social) et donc beaucoup d'auteurs pensent que ça va encore plus se développer. [...]
[...] Il n'y a pas forcément d'opposition entre l'économie sociale et solidaire, il y a plutôt un continuum. Par exemple, beaucoup d'associations vont s'occuper de l'insertion de jeunes en difficulté et qui vont prendre de vrais jeunes en difficulté. Inversement, une partie de l'économie sociale est devenue quasiment capitaliste. Par exemple, beaucoup de banques ou assurances mutualistes fonctionnent à présent comme des banques ou assurances non mutualistes. Prix quand enfant handicapé etc, beaucoup d'avantages aux gens défavorisés et quand non défavorisés, beaucoup plus chères que le prive mutuelles ont donc de plus en plus une gestion à la privée, en donnant de moins en moins d'avantages à ceux qui sont défavorisés. [...]
[...] Marché dominée par profit / Etat intérêt général (mais de plus en plus lié à une logique de marché, ex : on va demander aux Etats de produire le maximum avec un minimum de coût, rationalité des entreprises appliquée aux hôpitaux, etc.) / Économie sociale et solidaire : bon, politique du proche (mais souvent peu d'écart entre certaines mutuelles et certaines entreprises privées et de même, peu d'écart entre certaines associations et certains services publics, ex : affaire Baby-Loup). Bien que schéma caricatural, l'économie de marché n'est pas totalement fondée sur le profit. Démocratisation de l'économie La notion d'encastrement de l'économie dans le social et le politique peut avoir une conséquence, celle de faire dépendre l'économie de choix politiques. Exemple typique : c'est normalement les citoyens qui doivent décider des lois qui encastrent l'économie, ce sont donc eux qui doivent encastrer l'économie. [...]
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