Les relations entre le système économique et le système de santé sont complexes.
[...] On se demanderait s'il ne vaut pas mieux investir dans un autre secteur que celui de la santé afin de promouvoir la croissance économique comme par exemple dans le secteur de l'éducation. Il convient cependant de démontrer que soigner des personnes malades a un impact positif dans l'économie. Bibliographie. Bhargava Alok, Modelling the effects of health on economic growth Becker G.S, Human capital, BER Dupleep, Mortality and income inequality among economically develop countries McKeown, The role of medecine, Basil Blackwell Pilarski Bourgeois La place de la santé dans l'économie française, juin 2008. Wilkinson, Income distribution and life expectancy, 1992. [...]
[...] Les résultats sont présents dans le tableau suivant. L'augmentation de la demande finale de santé génère presque deux fois plus (1,95 fois) de production que ce qui a été injecté dans l'économie. Ce multiplicateur est cependant un peu plus faible que celui des branches BTP et Hôtels, cafés, restaurants personnes seraient employées en plus, ce qui est plus faible que dans les deux autres branches. Les recettes de l'Etat s'accoiseraient de euros ce qui est également plus faible que pour les deux autres branches. [...]
[...] La relation entre santé et économie. Introduction de la relation Les relations entre le système économique et le système de santé sont complexes. En améliorant le niveau de vie, le développement économique et la croissance ont un effet positif sur le niveau de santé. De plus, la croissance permet de dégager des moyens financiers afin de promouvoir l'éducation, les programmes de prévention, organiser l'assurance maladie et payer les soins. De fait, l'espérance de vie à la naissance est plus longue dans les pays ou le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant est élevé. [...]
[...] Berthélémy va même jusqu'à défendre la thèse selon laquelle la mise en place des conditions sanitaires est un préalable au démarrage de la croissance dans les pays les plus pauvres. En réalité, la causalité est bidirectionnelle. On peut distinguer deux visions quasi opposées de ces relations : - Une analyse met en avant la valeur ajoutée crée par le secteur de la santé. Selon cette analyse la santé est un préalable à la croissance. - Une autre vision estime que la santé par son mode de financement impacte de façon négative la croissance. [...]
[...] Les parts de marchés vont diminuer et la croissance va baisser à son tour. C'est ce que l'on appel le cercle vicieux de la protection sociale. En économie tout ce qui augmente le cout du travail doit être combattu afin d'éviter les délocalisations au profit de pays à bas couts car les salaires y sont plus faibles mais qui dispose d'un système de protection moins contraignant au niveau des cotisations. Des lors les dépenses de santé sont considérés comme un frein à l'emploi salarié et sont propices à une substitution capital-travail, au profit du capital, ce qui génère un taux de chômage élevé. [...]
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