Le Royaume-Uni est parmi les premiers pays commerciaux et industriels au monde. Au quatrième rang mondial, l'économie britannique est une véritable locomotive pour les pays membres de l'Union européenne. Pôle financier incontournable et pays indispensable au fonctionnement économique mondial, certaines difficultés sont cependant observables comme un déficit accru de la balance commerciale ou une situation des finances publiques qui se détériore. Afin d'analyser l'économie du Royaume-Uni, nous étudierons tout d'abord l'histoire de l'économie britannique puis sa situation actuelle (économie intérieure, son intégration européenne et sa situation internationale).
[...] Par delà son image de communautaire récalcitrant, le Royaume-Uni figure aujourd'hui parmi les pays les plus disciplinés dans l'application des directives communautaires. Il continue cependant à considérer que le pouvoir doit rester avant tout aux mains des Etats. Le referendum sur la Constitution européenne fait peser un risque certain sur l'avenir européen de la Grande-Bretagne tout comme sur l'avenir politique du Premier ministre dont le successeur paraît tout désigné. IV. Le Royaume-Uni à l'international La double présidence du G8 et de l'Union Européenne place le Royaume- Uni au centre de l'actualité internationale en 2005.Au 4ème rang mondial, l'économie britannique demeure un membre primordial au sein de l'Union européenne. [...]
[...] L'autre priorité de la Grande-Bretagne reste l'amélioration des conditions climatiques : au sommet de Gleneagles (juillet 2005), il a été décidé de l'établissement d'un plan d'action pour l'usage d'énergie moins polluante afin de sauvegarder la forêt mondiale. Il s'agît de renforcer l'efficacité énergétique des pays tout en diminuant la pollution. Le traitement des défis globaux, tels que les questions environnementales, le commerce et le développement rejoint les trois grands axes de la politique internationale britannique que sont l'Europe, la relation transatlantique et l'Afrique. [...]
[...] Promu au poste de Premier ministre, Tony Blair allait en effet témoigner d'un fort enthousiasme sur la question européenne. Sa position très favorable à l'Europe est apparue d'emblée quasi volontariste et marque une rupture nette avec la politique des Tories, tout comme elle ne correspond pas à la tradition travailliste. Encore, dans l'opposition, le New Labour avait annoncé son intention de rompre avec la politique européenne de John Major, qu'il n'hésitait pas à accuser d'avoir en quelque sorte marginalisé le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne et d'avoir renoncé, sous la pression des eurosceptiques de son parti, à jouer un rôle actif dans la construction européenne. [...]
[...] De la reconstruction à la fin des Trente glorieuses Après la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni entame une reconstruction économique suite aux destructions massives. L'appareil productif est affecté entraînant un déclin de l'activité économique, industrielle et commerciale. Le rôle de l'Etat s'amplifie et des restrictions apparaissent, la reprise économique est lente et difficile. Le gouvernement travailliste de Clement Attlee adopte une politique keynésienne: la lutte contre le chômage, l'augmentation de la productivité et la création de l'Etat providence deviennent des priorités. [...]
[...] Le Royaume-Uni conserve avec l'Amérique du Nord, et les Etats-Unis en particulier, un lien privilégié, accentué depuis les attentats du 11 septembre et confirmé par la guerre en Irak. Les principaux partenaires pour les échanges commerciaux sont : les États-Unis, l'Allemagne, la France, l'Irlande, les Pays-Bas, la Belgique, l'Italie et l'Espagne. Par ailleurs, en tant que l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'un des membres fondateurs de l'OTAN et du Commonwealth, son rôle diplomatique s'étend à tous les continents. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture