L'investissement répond de manière amplifiée aux variations de la demande (accélérateur d'investissement). En augmentant les débouchés pour les entreprises, on stimule plus fortement encore l'investissement (...)
[...] En augmentant les débouchés pour les entreprises, on stimule plus fortement encore l'investissement. En effet, pour que ce mécanisme fonctionne, il faut que les capacités productives soient déjà utilisées à 100%. Il faut que l'entreprise ne possède pas ou très peu de stock de marchandise et que les réserves de productivité soient épuisées. L'investissement peut également être stimulé par des incitations organisées par l'État, sous la forme de commandes publiques (multiplicateur d'investissements). C'est alors que Keynes insiste sur les anticipations que formulent les entrepreneurs en termes de consommation (utilisation des capacités de production nécessitant parfois un investissement). [...]
[...] La hausse de la rentabilité des entreprises peut favoriser la reprise de l'investissement . Fin des 30 Glorieuses Le partage de la valeur ajoutée dépend tout d'abord de la rentabilité de la production d'une part et de l'évolution des salaires d'autre part. Pendant cette période de la fin des 30 Glorieuses, le partage de la Valeur Ajoutée est de plus en plus favorable aux salariés en pleine crise économique et sociale, puisque elle représente 68% des salaires et 32% de l'EBE, qui a alors pour conséquence la diminution du taux de marge. [...]
[...] Théorème de Schmidt Au début des années 80, le Chancelier Helmut Schmidt énonce un théorème: Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain d'où à partir du milieu des années 80, la diminution de la part salariale a permis le rétablissement du taux de marge, puisque jusqu'au milieu des années 80, on observe dans la plupart des pays industrialisés une baisse du taux de marge et du taux d'investissement. La restauration du taux de marge depuis 1985 s'accompagne dans une moindre mesure d'une hausse du taux d'investissement. [...]
[...] Plus le partage de la valeur ajoutée se fait en faveur des profits et au détriment des salaires (donc hausse du taux de marge), plus les entreprises sont incitées à investir. Mais la hausse du taux de marge ne semble pas une condition suffisante à la seule reprise de l'Investissement. II- . Mais elle n'en est pas une condition suffisante Investir est un pari pour l'avenir, c'est toujours une opération risquée selon J. M. Keynes. On part ici du fait qu'une entreprise qui a un taux de marge élevé pourra investir et s'autofinancer plus. [...]
[...] Dans certains cas, le taux d'investissement peut diminuer malgré un taux de marge élevé. La hausse du taux de marge diminue la part des salaires dans la valeur ajoutée, sauf si la productivité augmente plus vite que le taux de marge et le taux de salaire dans la valeur ajoutée. Dans le doc le taux d'investissement semble réagir avec retard par rapport au taux de marge, car jusqu'en 1985, lorsque le taux de marge augmente, le taux d'investissement diminue et à partir de 1985 il augmente. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture