Depuis que l'homme est homme le problème économique se pose à lui de manière incontournable. Vivre, manger, se protéger. Tout se paye, par l'effort ou par l'argent qui n'est que de l'effort passé. Existe-t-il une évidence plus immédiate que celle de la malédiction économique ? Les animaux de toute espèce ne sont-ils pas, dans toute leur sincérité de bêtes, l'image même de cette lutte pour la vie qu'est en définitive l'économie ? La bête famélique cherchant une pitance n'est en rien différente de l'homme harassé courant à sa tâche. Car, comme l'attestent les textes sacrés, tel est notre destin commun. "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" (...)
[...] L'utilité marginale est la satisfaction que donne, dans une série, la dernière unité consommée. Elle se mesure par une différence d'utilité totale entre deux quantités de bien. Si, par exemple, ma satisfaction passe de 10 à 15 en buvant un troisième verre, l'utilité marginale de ce troisième verre est de 5. Si on trace la courbe de l'utilité marginale (ou satisfaction marginale Sm) (pour les amateurs de mathématiques il s'agit de la dérivée de la courbe d'utilité totale) on perçoit quelques points stratégiques : - Lorsque l'utilité marginale est croissante la courbe de l'utilité totale l'est également. [...]
[...] Les penseurs socialistes ayant tiré de cette idée des considérations désobligeantes pour la classe des propriétaires (du genre la propriété, c'est le vol l'idée qu'il pût exister un étalon objectif de la valeur a été donc laissé de côté. On considère désormais (après deux siècles de débats quand même ) que la valeur est une affaire subjective. On parle de Valeur-Utilité. Elle ne dépend plus que des goûts de chacun et surtout de la rareté. C'est-à-dire de la quantité disponible Utilité et satisfaction. La première gorgée de bière. C'est la seule qui compte. [...]
[...] Chacun sait, ou imagine, quelle satisfaction lui apporte la consommation d'un bien ou d'un autre bien. Mais les ressources étant limitées l'homme doit choisir entre des utilisations possibles de ses ressources. Ces utilisations sont alternatives : chaque fois qu'il choisit la consommation d'un bien il renonce automatiquement à la consommations d'un autre. C'est de cet impératif que vient le concept de coût d'opportunité. Le coût d'opportunité d'une ressource mesure ce que cette ressource rapporterait dans la meilleure utilisation alternative possible. [...]
[...] Voilà le concept de base de l'économie, et il est bien simple : il n'y a pas sur terre, à l'état de nature, assez de biens, de ressources, pour satisfaire suffisamment tous les besoins des hommes. Bien sur lorsqu'on pense à l'économie d'autres images, d'autres concepts viennent en tête : production, travail, échange, monnaie mais derrière tous ces rouages, et par où qu'on prenne le problème, il revient toujours à cette inégalité : Il n'y a pas assez de ressources pour satisfaire les besoins de l'homme. Il faut donc gérer ces ressources. L'économie est la gestion des ressources rares. Des ressources pleines de distinctions. [...]
[...] Une pomme d'un côté, de l'autre la bêche. Un bien de consommation est détruit, plus ou moins rapidement, pour satisfaire un besoin. Pour certains bien la destruction est immédiate (la pomme) : ce sont les biens non durables. Pour d'autres la destruction est plus lente (une automobile, l'électroménager). Il s'agit de biens durables. Un bien de production (la bêche) participe à la création d'autres biens. Il ne satisfait pas directement les besoins. Un bien d'équipement est un outil qui crée d'autres biens (ou services). [...]
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