économie, u Moyen-Age, Jacques Le Goff, Saint Thomas d'Aquin, économie fermée, commerce, développement urbain, restructuration des campagnes, progrès économique
Une économie de subsistance-Selon Jacques Le Goff, « l'économie de l'Occident médiéval a pour but la subsistance des hommes. Elle ne va pas au-delà ». Impression de l'observateur du dépassement de la satisfaction du simple besoin (nourriture, puis vêtement, puis logement). Mais besoin = notion socio-économique, et non matérielle. Ainsi, variation de l'appréciation du strict minimum selon les couches sociales. Pour la masse : subsistance au sens strict. Pour les élites : le luxe fait partie de la subsistance car permet maintien en haut de hiérarchie sociale (ne pas déchoir).
[...] Villes, qui sont éléments essentiels de vie économique, perdent vigueur et ne subsistent qu'en en tant que centres administratif et religieux. Jusqu'au début VIIe siècle, conservation de économie antique. Mais dès VIIe siècle, déclin des échanges, car grave crise de l'Empire Byzantin, jusque-là aiguillon de activité économique dans bassin méditerranéen. Mérovingiens (481-752) : poursuite du développement de économie domaniale. Villes de Gaule déclinent : perte de surface, baisse de population, compression dans fortifications. Seules exceptions : villes méditerranéennes (Marseille, Aix, Arles). [...]
[...] Commerce international se poursuit. Certaines voies maritimes déviées par guerre, mais cela favorise le progrès du gouvernail d'étambot, de la mâture et de la voile. Développement concomitant de nouvelles techniques juridiques, telles que assurance maritime. Développement des techniques bancaires, que les hommes d'affaire pratiquent à Venise sur leurs bancs d'écriture à l'origine du mot banque L'ensemble de ces évolutions permet de préparer la Renaissance. [...]
[...] L'enlisement dans l'économie fermée au Xe siècle Début de la féodalité marque fin du grand domaine carolingien. Celui-ci qui était d'importance considérable, est émietté en un certain nombre de seigneuries. Au sein de ces entités politiques pensées de manière autarcique, seigneurs organisent économie. Cette économie n'est pas totalement fermée autarcique, puisqu'il existe échanges entre dix à vingt unités voisines. Néanmoins, échanges très localisés en fonction des excédents disponibles. Ville, absorbée par la seigneurie, n'est plus que centre religieux, où siège épiscopat. [...]
[...] Natalité en croissance constante du milieu XIe siècle à la fin du XIIIe siècle. Taux moyens annuels de croissance démographique : -France : -Allemagne : -Angleterre : TAUX MOYEN : un peu moins de par an Revalorisation du travail-Perception méliorative du travail, déconsidéré depuis fin Antiquité car accompli par main-d'œuvre servile. Développement de l'art du vitrail, de la métallurgie, mais surtout de l'industrie du drap, qui reste la pièce maîtresse du redémarrage économique. Développement des axes de circulation-Axes maritimes et terrestres se développent. [...]
[...] Il lui vient l'idée de faire une convention avec Saint Bavon : Permets que j'emporte ce calice, je t'en restituerai plus tard plusieurs fois la valeur ce qu'il fit. Histoire révélatrice de évolution des mentalités. Redémarrage commercial réussi grâce aux importants ports de Venise et de Gand. La prospérité économique permet la formation d'États puissants en Normandie et en Flandre. Le développement urbain Le XIe siècle est l'époque décisive de développement des villes en Occident. Mouvement parallèle à essor commercial. Cause de leur essor : formation d'une classe de marchands (ghildes). But : entraide et recherche des marchés. [...]
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