économie mondiale, prospérité fragile, après guerre, effondrement du mark, crise économique
Entre 1920 et 1921, on observe une courte crise conjoncturelle qui traduit la difficulté de réadaptation des économies à la paix : malgré une forte demande (besoins de la reconstruction, désir de consommation), lors du redémarrage de l'économie européenne, on voit apparaître une surproduction. L'enchainement de crises (baisse des prix et de la production : faillites de façon cyclique) touche les USA et le Japon. La crise s'arrête après résorption des stocks en 1922.
L'inflation augmente : la guerre a fait naitre cette pratique, privilégiant la spéculation à l'investissement et faussant les chiffres ainsi que la concurrence. De plus, le système du Gold Standard s'effondre lorsque l'Europe passe de créancier du monde à débiteur des USA. Les États ont ainsi emprunté à l'intérieur, à l'extérieur et ont émis de la monnaie
[...] Les courtes crises de 1920 ont favorisé les concentrations et la multiplication des accords de cartellisation : seules 5 entreprises réalisent les de la production sidérurgique allemande, Renault Citroën et Peugeot possèdent 68% du marché automobile en France. Les USA et l'Europe fournissent en 1928 respectivement 45% et 42% de la production industrielle mondiale. Une prospérité mal fondée Les USA ont pris à l'Europe le rang de premier producteur agricole. De plus, les exportateurs de matières sont nettement désavantagés par rapports aux exportateurs de biens manufacturés. [...]
[...] De plus, le chômage causé par le machinisme est fort : il y a 5millions de chômeurs en Europe et 2millions aux USA. Finalement, le système financier reste malsain : le Gold Exchange Standard permet l'inflation du fait qu'elle permet la circulation de plusieurs monnaies sur un même stock d'or. De plus, elle se base des économies peu saine : une économie américaine spéculative, une économie anglaise sur le déclin et une économie française qui connait des faiblesses structurelles. Les faiblesses économiques, financières et sociales, couplées à une faiblesse politique, vont mener à la crise de 1929. [...]
[...] Les Etats ont ainsi emprunté à l'intérieur, à l'extérieur et ont émis de la monnaie. De nombreuses monnaies s'effondrent : certains détenteurs d'une monnaie jugés faible cherchent à s'en débarrasser au profit d'autres plus sûr ou de l'or. Cela entraîne l'effondrement du Mark allemand en 1923. La prospérité retrouvée ? Dès la fin de la guerre, on voit un retour au libéralisme dès le 13 novembre 1918 aux USA, entre 1919 et 1921 pour la Grande Bretagne et jusqu'en 1927 en France (les tarifs douaniers baissent de 40% en 15ans). [...]
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