Dissertation d'économie traitant de l'autorégulation et de ses limites. Comment se manifeste cette régulation ? Quelles sont ses limites ? Pourquoi l'Etat doit intervenir ?
[...] C'est donc pour cela qu'il est nécessaire de créer des règles et institutions, encadrant le marché et garantissant une régulation une régulation efficace et objective. L'existence d'un Code du Commerce, de tribunaux de commerce ou d'organisations professionnelles luttant contre les déloyautés et abus, prouve que le marché, à lui seul, ne garantit pas cette stabilité. Dans cette optique, le rôle de l'Etat sera de sanctionner ces comportements, restreignant alors les libertés concurrentielles. Ceci a également pour but de réduire les externalités négatives au profit des externalités positives. [...]
[...] Par ailleurs, une des variables du marché conduit à une régulation efficiente : le prix. Il assure effectivement une allocation des ressources et représente un signal, puisque son évolution indique et oriente l'ensemble des ressources afin de satisfaire les agents économiques de façon maximale. La demande étant alors fonction décroissante du prix, les variations de celui-ci informent des changements opérés dans la production et l'offre. Tel est le cas de l'immobilier, et particulièrement des logements anciens qui, par leur prestige et leur petit nombre, connaissent une véritable flambée des prix. [...]
[...] Sujet : Les mécanismes du marché, assurent-ils une régulation économique efficace ? On appelle économie de marché le système économique dans lequel la régulation, à savoir le maintien d'un équilibre sur les marchés, est assuré par les mécanismes de l'offre et de la demande et la formation d'un prix d'équilibre. Ainsi, on dit du marché qu'il s'autorégule. Pourtant, cette conception du marché est vivement remise en cause. Peut-on considérer que l'ensemble des mécanismes du marché conduit à un équilibre économique parfait ? [...]
[...] Malgré l'efficacité de la régulation du marché en concurrence pure et parfaite, une contrainte est à poser : la réalité ne correspond pas à ce modèle. Les conditions qui aboutissent à cet idéal s'apparentent de plus en plus à des leurres, du fait du développement de stratégies déloyales de la part des entreprises. De là, on assiste à de nouvelles formes d'abus qui se heurtent à la législation protectionniste. Cependant, cette institution de règles peut être amenée à disparaître, à l'heure où le libéralisme immodéré se fait une place à l'échelle mondiale : la politique européenne pourrait alors être à revoir. [...]
[...] Cette nouvelle tendance au regroupement des entreprises et à la détention du quasi-ensemble du marché exclut de nombreux agents économiques, incapables de se faire une place aux côtés des géants économiques sur le marché. La concurrence, imparfaite, n'assure plus le maintien de l'équilibre. Ce phénomène s'intensifie dans les domaines de l'agroalimentaire, avec Danone et Bonduelle, de l'industrie automobile, avec P.S.A, ou même des nouvelles technologies, avec l'exemple de Microsoft. Afin de satisfaire l'intérêt privé, les détenants des plus grosses parts du marché abusent le plus souvent de leur position dominante, pratiquant un concurrence déloyale la plupart du temps. [...]
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