À l'époque où elle devint un État unifié, l'Italie était encore un pays principalement agricole. Le développement industriel du Nord était en grande partie le fait d'entreprises privées ; dans le Sud, de nombreuses manufactures avaient été créées par la monarchie à des fins militaires, mais leur productivité restait faible.
[...] L'explosion de la lutte syndicale mit un terme à la quatrième phase. Les raisons du changement de position des syndicats et du succès de leur nouvelle politique furent nombreuses. La contestation étudiante vint étayer les nouvelles orientations syndicales et s'en trouva à son tour renforcée. Il reste toutefois à expliquer le 14 comportement indécis et équivoque des forces politiques face à la contestation étudiante. L'explosion syndicale fut certainement due en grande partie au sentiment de frustration engendré par la façon dont les entreprises, livrées à ellesmêmes, tentèrent d'améliorer le rendement et au fait que les problèmes du logement et d'autres services sociaux d'importance fondamentale n'étaient toujours pas résolus. [...]
[...] Les libéralisations, prônées par l'Union européenne, sont ainsi respectées ainsi que la création d'autorités de tutelle et de contrôle qui doivent surveiller le bon fonctionnement de la concurrence. L'adoption, par les entreprises publiques (E.N.I. et Finmeccanica, entre autres), en 2001, de critères de gestion visant systématiquement à dégager des bénéfices, est le gage d'un changement radical, et de la fin de l'exception du secteur économique appartenant à l'État. La Bourse a profité des privatisations, du développement des fonds communs d'investissement et de l'achat d'actions et d'obligations par les familles. Le Nouveau Marché, destiné aux petites entreprises, a commencé à fonctionner en 1999. [...]
[...] intensifia les prospections du pétrole et du méthane et, en 1953, fut constituée l'E.N.I. (Ente nazionale idrocarburi, Office national des hydrocarbures), grande entreprise d'État qui prit la tête des activités pétrolières. Cependant, la période fasciste, libérale et corporative, est caractérisée par une expansion limitée et un faible développement des revenus. Reconstruction et libre concurrence À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un tiers environ du patrimoine italien avait été détruit ; le revenu national se trouvait réduit à peu près de moitié. [...]
[...] IV - La marche vers l'Europe L'évolution de l'économie, à partir des années 1980, a confirmé et accentué les tendances précédentes. Certaines différences se sont accusées ; l'absence d'État pour la programmation, sa présence trop pesante dans les secteurs qu'il contrôlait, ainsi que les excès de la pression politique ont exaspéré les difficultés internes. Un espoir est né de l'approche des échéances européennes : tous les acteurs de la politique et de l'économie, pour des raisons diverses et souvent contradictoires, voyaient dans l'intégration européenne une possibilité de salut. [...]
[...] dès 1996 et la coalition de l'Olivier est parvenue à faire participer l'Italie au premier groupe de pays adoptant l'euro (1998). Mutations, forces et faiblesses des secteurs traditionnels L'agriculture et l'élevage 24 L'économie a continué son évolution vers une société postindustrielle : l'agriculture est devenue de plus en plus performante tandis que les effectifs employés diminuaient fortement. La productivité a augmenté tandis que le nombre de personnes employées dans ce secteur diminuait fortement (— 23 p de 1983 à 1999), pour arriver à un taux de 5,4 p À la fin des années 1990, l'agriculture italienne occupe la deuxième place en Europe, après la France, avec un cinquième de la production européenne totale. [...]
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