Synthèse d'économie sur la dynamique de l'intégration régionale en Europe.
[...] Les réformes structurelles depuis leur intégration sont encore loin d'être achevées. Les critères de convergence ne sont appliqués et atteint avec justesse que dans certains pays. On peut penser que l'union monétaire est un objectif encore très loin dans le futur. Il est difficile d'imposer l'Euro à des pays qui n'ont pas le même rythme ni même les mêmes systèmes bancaires et financiers que le reste de l'Europe. On remarque alors que la dette de la Bulgarie s'élève a 85% de son Pib et que le taux d'inflation en Roumanie est de 45,3%. [...]
[...] Ces pays depuis leur entrée en Europe, attirent donc les IDE européens qui s'étaient avant implantés en Espagne et au Portugal et qui délocalisent maintenant pour profiter des avantages comparatifs du coût du travail modeste. Ainsi de nombreuses délocalisations s'effectuent en République Tchèque avec les Sites de Volkswagen dans la région de Prague ou encore avec Porsche en Slovaquie et Renault en Roumanie et Bulgarie. De plus en plus de transactions financières, de capitaux sont faits dans ces zones. Les investissements immobiliers réalisés par des pays étrangers sont importants dans les principales capitales des PECO. [...]
[...] Avec la deuxième vague de délocalisation intra zone c'est-à-dire d'Europe à Europe. Succédant à celle de 1986 date d'intégration de l'Espagne et du Portugal dans l'union. C'est aujourd'hui la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie et les autres PECO, qui attirent les IDE grâce à leur avantage comparatifs : faible coût de la main d'oeuvre et d'imposition. En quoi l'intégration des pays moins avancés peut-elle permettre leur développement ? De quelle manière l'Union Européenne aide-t-elle ces nouveaux arrivants ? L'élargissement de l'Union Européenne ne rencontre-t- il pas des difficultés ? [...]
[...] Il faut prendre en compte malgré la croissance de ces pays, qu'ils sont très en retard par rapport au niveau européen. La moyenne de PIB par habitant est très inférieure à celle des autres pays membres. Le PIB par habitant était en inférieur aux autres pays membres. Leur intégration ne cesse d'accentuer les disparités énormes existantes en Europe, aggravent les écarts de niveau de vie et compromet l'homogénéité de l'Europe. L'élargissement rencontre aujourd'hui des difficultés notamment à cause de l'inadaptation des politiques régionales. [...]
[...] En suivant le modèle des pays développés ces pays à leur tour intègrent de meilleurs moyens et structures organisationnelles pour se développer. Ainsi comme l'a montré l'exemple de l'Espagne, il faut tout d'abord privatiser les entreprises publiques et alléger la réglementation du travail pour relancer l'activité économique par l'encouragement de la concurrence et la compétitivité entraînant alors l'augmentation de l'investissement de la croissance et du développement. Ces pays ont donc beaucoup à apprendre des pays membres et avec leur intégration ils profitent du savoir faire des autres pays et de leurs aides pour remonter la pente et rattraper le niveau européen. [...]
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