La Révolution industrielle, ainsi que la forte croissance économique qui ont suivi le second conflit mondial ont démontré le lien entre le développement des activités industrielles et l'accroissement de la production, ainsi que des niveaux de vie dans les pays occidentaux. Aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation, l'industrie française donnent des signes d'affaiblissement qui inquiètent les économistes. La politique industrielle doit venir au secours des entreprises : déductions fiscales, subventions, commandes publiques ... Qu'en est-il réellement de l'état de santé de l'industrie française ? Son avenir même est-il en question ?
[...] Ainsi, le Groupe français BACOU-DALLOZ a créé son principal pôle industriel en Slovaquie, dans la région de Partizanske qui bénéficiait d'un savoir-faire acquit pendant les 40 années du communisme et d'un salaire horaire de 1,46 contre 10 sur le territoire français, permettant ainsi au groupe de faire face à la concurrence étrangère. En effet, on se souvient de ses conséquences sur des pans entiers de l'industrie française entre 1973 et 1986, comme le textile qui s'est effondré, le jouet emplois sur 3 en vingt ans), les chantiers navals et la sidérurgie qui ont perdu emplois et les grandes difficultés de la métallurgie. Certaines régions ont été ruinées : Champagne, Vosges, Nord. Mais ce n'est pas tout. En effet, l'industrie française étant affaiblie, elle est la proie des investisseurs étrangers. [...]
[...] Même s'il est incontestable que la part de l'industrie dans l'économie française va décroissante, elle n'en a pas moins un rôle fondamental. Il est essentiel pour l'industrie française de relever très rapidement des défis importants, tels que la relance des dépenses en R&D. La France doit innover et investir dans des produits à haute technologie. Pour ce faire, les entrepreneurs doivent reprendre confiance et les charges des entreprises doivent être diminuées, afin de libérer les PME d'un poids trop lourd (prélèvements fiscaux et charges sociales). [...]
[...] ECONOMIE Note de synthèse Sujet : L'Industrie française a-t-elle un avenir ? La Révolution industrielle, ainsi que la forte croissance économique qui ont suivi le second conflit mondial ont démontré le lien entre le développement des activités industrielles et l'accroissement de la production, ainsi que des niveaux de vie dans les pays occidentaux. Aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation, l'industrie française donnent des signes d'affaiblissement qui inquiètent les économistes. La politique industrielle doit venir au secours des entreprises : déductions fiscales, subventions, commandes publiques . [...]
[...] Dans les sociétés cotées de l'indice CAC 40, le taux peut atteindre, voire dépasser un record en Occident. Il s'agit bien là majoritairement, non pas de créations d'entreprises sur le territoire français, mais de rachat, dont le nombre a été multiplié par 4 entre 1990 et 1998, et de véritable prise de possession. Ainsi, le groupe Pechiney a été racheté par le canadien Alcan. Des groupes comme Saint- Gobain, Total ou Lafarge sont aux mains d'actionnaires étrangers. Or, ces investissements étrangers s'accompagnent de diminution d'effectifs et donc d'une productivité souvent supérieure à celle des concurrents nationaux. [...]
[...] L'industrie française se définit par les entreprises dont le capital est français, qu'elles soient sur le territoire national ou à l'étranger. L'étude de son devenir pose donc la question de l'état de santé des entreprises françaises dans l'Hexagone, mais aussi des investissements français à l'étranger. De même, elle suppose de distinguer les difficultés conjoncturelles, des phénomènes structurels. Les réussites passées de l'industrie française lui permettent de se maintenir à un enviable 5ème rang des pays exportateurs de biens industriels dans le monde. [...]
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