Tout d'abord, il convient de définir la déflation qui est la baisse générale du niveau des prix mais elle n'est pas toujours facile à définir. Il faut distinguer la désinflation de la déflation. La désinflation est la baisse du taux de l'inflation qui reste cependant positive et souvent elle provient d'un reflux des prix des matières premières et de l'énergie ce qui est le cas de 2008 avec le repli des cours du pétrole de 145$ à aujourd'hui autour de 45$. Toutes les matières premières ou agricoles ont connues aussi de fortes baisses. De ce fait, l'indice des prix a enregistré des baisses en décembre 2008 et janvier 2009 et en rythme annuel, l'inflation au mois de janvier est tombée à 0,4%. C'est la prévision qui est faite pour l'année 2009.
[...] Donc il est prévu dans le plan de relance une prime de en avril et une prime de en juin. Ces montants restent trop limités pour avoir un impact véritable sur la croissance et d'autres pays comme les USA ou la Grande Bretagne sont allés beaucoup plus loin en injectant du pouvoir d'achat par la baisse de la fiscalité. Aux USA, c'est une baisse de l'impôt sur le revenu en faveur des ménages ; en Grande Bretagne, c'est une baisse de la TVA. [...]
[...] La crise bancaire et financière se transforme donc en crise économique et sociale du fait de l'importance de la récession économique. Pour 2009, on prévoit pour la France, une récession entre 1,5 et et le nombre des chômeurs pourrait augmenter de l'ordre de Donc il faut éviter l'aggravation de la crise pour ne pas tomber dans une dépression économique comme après 1929. II. Les moyens d'éviter la déflation : la relance de l'économie Deux thèses sont possibles pour la relance : la relance par la demande et la relance par l'offre. [...]
[...] Puis dans un second temps, les moyens pour éviter la déflation. I. L'économie française et la déflation On peut définir deux types de critères de la déflation : les critères monétaires et les critères économiques. A. Définition par rapport aux critères monétaires La déflation sur le plan monétaire se caractérise par une baisse des prix. Pour 1929, les prix aux USA avaient baissés environ de 1/3 et la déflation s'est propagée ensuite au niveau internationale avec une baisse des prix mondiaux de l'ordre de 30%. [...]
[...] Conclusion : La France a choisi la relance par l'investissement et le choix entre les deux stratégies a été nécessairement influencé par les contraintes financières. L'Etat avait déjà avant la crise un déficit public important et un niveau de dettes élevé. Avec la récession en 2009 qui va entrainer des moins values fiscales et des diminutions de recettes de la sécurité sociale. Le déficit public va atteindre entre 5 à du PIB et surtout la dette publique va très fortement augmenter et atteindre en 2010 un niveau record de 78% du PIB. A la fin 2009, elle sera déjà supérieure à milliards d'euro. [...]
[...] Les pertes financières au niveau mondial sont estimées à milliards de dollars. B. Définition par rapport aux critères économiques La déflation n'est pas seulement une baisse des prix ou des actifs financiers mais c'est aussi une baisse de la demande, des revenus et de la production. La demande globale va diminuée fortement au niveau de la consommation, de l'investissement et de l'exportation. Dans la crise actuelle, c'est surtout la baisse de l'exportation liée à la diminution du commerce mondial et la baisse des investissements qui est le principal facteur de crise. [...]
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