L'économie du bien être a pour but de chercher le moyen de garantir le maximum de bien être à la population.
Qu'est ce que le bien être ? Comment peut-il être atteint ? L'optimalité économique mène-t-elle à la justice ou mieux, à l'égalité ? Quels sont les liens entre optimalité économique, bien être et justice ?
Certains auteurs donnent des pistes pour répondre à ces questions.
Ce sont les utilitaristes qui proposent les premiers, un principe permettant de la définir. Pareto présente ensuite une définition de l'optimalité économique. Puis John Rawls prend le contre-pied de leur analyse en tentant de créer une théorie plus individualiste et plus démocratique.
[...] ( Le choix des principes se fait sur les biens premiers : On peut se demander sur quoi se fait le choix des principes en position originelle : quand on choisit les principes justes : certains biens doivent être privilégiés. Ainsi quelle que soit leur conception du bien les individus ont besoin de certains biens pour mener leur vie : ce sont les biens premiers. Ces biens sont : les libertés de base, la liberté de mouvement et de pensée, les chances d'accès aux positions sociales, le revenu et la richesse ainsi que le respect de soi même. [...]
[...] L'action d'un individu est jugée en fonction de ses conséquences pour la société : le bon comportement sera alors celui qui choisit l'action qui maximise le bonheur de tous les individus, c'est-à-dire que l'individu fait abstraction de son propre intérêt pour adopter celui de la communauté en recherchant : le plus grand bonheur pour tous La morale utilitariste est donc une morale du sacrifice. Le critère retenu pour définir ce qu'il faut maximiser c'est la somme des utilités des individus (utilitarisme classique) ou l'utilité moyenne (utilitarisme moyen). ( Utilitarisme et égalitarisme : Les recommandations de l'utilitarisme entrent souvent en conflit avec nos intuitions de justice. L'utilitarisme s'occuper en effet du bien être global mais pas de sa répartition. [...]
[...] ( Les deux théorèmes de l'économie du bien être : - Tout équilibre concurrentiel est un équilibre de Pareto. - A tout optimum de Pareto peut être associé un système de prix tel qu'il soit à ces prix un équilibre concurrentiel. III/ L'analyse de John Rawls : des individus placés en situation de position originelle : le voile d'ignorance Le point de départ de l'analyse rawlsienne c'est le malaise de la tradition démocratique qui vient de son incapacité à articuler égalité et liberté. [...]
[...] Bentham, Principes de législation et d'économie politique. P. Van Parijs, Qu'est ce qu'une société juste ? Introduction à la pratique de la philosophie politique, Le Seuil, collection la couleur des idées A Boyer, La théorie de la justice de John Rawls, l'âge de la science, Odile Jacob, Paris. J. Rawls, A theory of justice, Belknap Press, 1999. [...]
[...] De plus l'utilitarisme utilisait l'utilité cardinale mais Pareto la refuse : il prend en compte l'utilité ordinale expliquant qu'il n'est pas possible de savoir de combien notre préférence de tel objet est supérieure à celle de tel autre L'analyse de Pareto ne s'inscrit pas au même plan que celle des utilitaristes : elle ne définit pas comment parvenir au bien être mais plutôt ce qu'est le bien être. ( L'optimum de Pareto : L'analyse de Pareto mène à définir un optimum que l'on appellera optimum de Pareto. De manière générale l'optimum est la meilleure situation économique possible (concept central de l'analyse néoclassique). Du point de vue de l'équilibre général, l'optimum parétien est alors une situation dans laquelle la situation d'un agent ne peut être améliorée sans la dégradation de la situation d'un autre individu. [...]
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